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Les villes de bord de mer les moins sûres de France

Vols, violences sexuelles, bagarres, dégradations... Anglet arrive en 33e position, devant Biarritz (40e) et Saint-Jean-de-Luz (50e)
Les villes de bord de mer les moins sûres de France
D’après une enquête réalisée par Le Figaro, Marseille arrive largement en tête des villes côtières en termes de délinquance.

Le journal a passé au crible les données des crimes et délits pour toutes les communes du littoral français et a publié la liste des 50 villes qui obtiennent les plus mauvais résultats. « La méthodologie de notre étude est innovante, puisque à l'inverse des chiffres habituellement diffusés, basés sur le nombre de méfaits par habitant, nous prenons cette fois en compte la hausse de la population estivale liée au tourisme ».
 
A noter que cette étude ne porte pas sur l'insécurité sur les plages à proprement parler, mais bien sur l'intégralité du territoire des villes de bord de mer.
 
Parmi les villes ayant au moins une plage sur une façade maritime, Le Figaro dévoile celles où il y a eu le plus de faits de délinquance en 2023 (vols violents, vols sans violence, vols de voitures, vols dans les voitures, coups et blessures, dégradations, violences sexuelles, cambriolages) pour 100 unités d'habitations (résidences principales et secondaires, chambres d'hôtel, emplacements de camping, logements de tourisme).

C’est le 16e arrondissement de Marseille qui arrive largement en tête, avec 21,93 faits de délinquance pour 100 unités d’habitation, et 1.592 faits de délinquance. Les 7e et 8e arrondissements de Marseille sont aussi sur le podium.
 
Trois cités balnéaires de la côte basque figurent dans ce classement : Anglet 33e (5,14 faits de délinquance pour 100 unités d’habitation ; 1.438 faits de délinquance) ; Biarritz 40e (4,5 et 1.303) ; Saint-Jean-de-Luz 50e (3,33 et 584).
 
Aucune région n'est véritablement épargnée, à l’image du Pays Basque : l'Occitanie (Narbonne 11e, Sète 34e), la Bretagne (Saint-Brieuc, 8e, Saint-Malo, 35e) ou encore la Normandie (Dieppe, 23e, Deauville, 46e) sont représentées dans ce classement. « C'est la conséquence de l'augmentation régulière des faits de violences, liée à l'extension géographique des zones de trafic de stupéfiants naturels ou chimiques », pointe Alain Bauer professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers. Des lieux situés en périphérie des grandes capitales régionales sont ainsi de plus en plus touchés par la délinquance.
 
Informations sur le site internet du Figaro

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