L’année qui se termine a été plutôt faste pour le Malandain Ballet Biarritz, qui peut se réjouir d’avoir donné 104 spectacles dans le monde entier, devant 83.000 spectateurs, ce qui fait entrer la compagnie dans les dix premières européennes.
Comme pour couronner ce succès, la troupe réalisera trois représentations de son ballet « Magnifique » pour les fêtes, le 27 décembre à 20h30 et le 28 à 16h et à 19h30, la recette de cette dernière séance étant destinée aux victimes des inondations de Cambo-les-Bains.
Ce qu’il faut savoir…
Voilà maintenant cinq ans que « Magnifique » a été créé. Étrillée par « Le Nouvel Observateur » de l’époque, qui remarquait que Thierry Malandain « s’abandonne à d’aimables joliesses d’une naïveté confondante qui ont fait la ruine du ballet néo-classique, mais qui plaisent encore à tout un public résolument d’arrière-garde. »
Et v’lan pour l’opération démolissage. Mais il faut croire que l’esthète du magazine parisien était mal luné ce soir là, car ce public sans goût a depuis fait un triomphe au ballet.
Il faut dire qu’il est parfaitement bien secondé par les musiques de Tchaïkovski, « Casse-noisette », « La Belle au bois dormant » ou « Le lac des cygnes ».
Grâce à elles, et au talent de ses danseurs, la compagnie exprime son art dans sa plus simple expression, en osant détourner les chorégraphies originelles, telle la danse des canards (du « Lac des cygnes », pas de J.J. Lionel et son coin coin qui chatouille le bas des reins), entraînant illico la jubilation de la salle.
Un bien joli spectacle pour clôturer l’année, à la Gare du Midi, bien sûr.
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