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COUP DE CŒURSandrine Bordenave et Manufactoum

Cette maroquinière a ouvert sa boutique à Saint-Jean-de-Luz, avec l'idée de proposer à ses clients des produits locaux, fait-mains, dans une entreprise chaleureuse et à taille humaine...
MANUFACTOUM 4
Depuis peu de temps, ils sont 4 à travailler au coeur d'un petit atelier-boutique de 80 m², dans la cité des Corsaires. Quatre passionnés de cuir, qui ont décidé d'orienter leur activité vers la production de sacs, ceintures, porte-monnaie, et autres accessoires.

Tous sont produits à partir de cuir basque, travaillé issu de deux tanneurs : la maison Garat, installée à Armendaritz, et la maison Carriat, à Espelette, qui fournit également Hermès. Leurs cuirs sont réalisés à partir de taurillon, et possède une finition naturelle, ou « nubuck ».

Des produits hauts de gamme, qui demandent beaucoup de travail, et de passion, que les salariés de Manufactoum bichonnent jusqu'à plusieurs jours pour obtenir un résultat idéal, aux finitions soignées, et surtout, aux prix accessibles.

Toute cette qualité permet à la boutique de rayonner, notamment grâce à un site internet, qui représente environ 15% des ventes. Une plateforme salvatrice lors de la crise sanitaire, qui aura permis à l'entreprise de se maintenir à flots. Si la créativité de Sandrine Bordenave a été boostée dans cette période, sa boutique, elle, a subi un arrêt net.

Pour cette entrepreneuse, travailler dans la maroquinerie n’était pas une évidence. Pourtant, au milieu des années 90, elle découvre ce secteur qui, très vite, déclenche une véritable passion.

Ainsi en 1995, elle intègre une formation au sein de l'école de maroquinerie de Boudard, à Montbéliard. Elle rejoint ensuite la maison Hermès, où elle perfectionne son art, avant de revenir dans son Sud-Ouest natal, à Saint-Jean-de-Luz, pour travailler pour la maison Marguirault.

Là, elle fonde son premier atelier à Saint-Pée-sur-Nivelle, pour une production destinée à une créatrice de la capitale. Elle collabore également avec Artiga, une marque qui aura permis aux sacs en toile basque de connaître un véritable essor.

Depuis, celle dont l'arrière-grand-père maniait déjà le cuir, s'attache à son tour à partager ses connaissances, notamment auprès des Compagnons du devoir et du Tour de France, une association destinée à la formation et à l'apprentissage, qui, chaque année, a le droit à ses conseils avisés.

Plus d'informations – cliquez ici

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