L’Atabal est un lieu superbe. Certes un peu excentré de Biarritz, mais tant mieux, au moins peut-on se garer allée du Moura et écouter la musique à fond les ballons, sans crainte d’enquiquiner les grincheux.
Dix ans que cela dure, l’occasion pour ses promoteurs de poser leur sac et de s’interroger sur la vocation du lieu, en faisant participer l’ensemble des acteurs culturels à leur projet.
Ce qu'il faut savoir...
Certes, la question n’est pas « stop ou encore ? » car la salle fonctionne du feu de Dieu, à la plus grande satisfaction des artistes et des spectateurs. Mais plutôt de savoir comment insérer ce qui est devenu une institution dans le schéma culturel global de la ville, en lutte cordiale mais larvée avec la Gare du Midi.
Et nombreux sont ceux qui ont participé au questionnement, depuis les musicos, bien sûr, jusqu’aux étudiants de l’École d’art des Rocailles, les élus, les spectateurs, chacun apportant sa pierre, sa vision, son idée pour que les dix ans qui viennent soient encore plus porteurs d’avenir et de réussite.
Il faut reconnaître que tenter d’améliorer une machine qui tourne à plein régime, à la satisfaction générale, est une vraie gageure. Sans doute manque-t-il encore à l’Atabal une meilleure visibilité médiatique, en même temps qu’une vraie reconnaissance outre département, qui ne peut venir qu’en créant l’événement, en accueillant des artistes de très haute volée, drainant un vaste public et pas seulement de jeunes pousses, certes talentueuses mais dont l’ésotérisme, et même l’hermétisme laissent le spectateur confus et sur sa faim.
Voilà notre contribution à la réflexion générale.
Sinon, et sans que cela ait un rapport avec ce qui est écrit plus haut, ne manquez pas le dimanche 1er novembre, pour la soirée de lancement des dix ans de l’Atabal, « Motorama » les Russes de la cold-wave, suivis des légendaires jamaïcains de « Gladiators feet Droop Lion » le vendredi 6.
Comme quoi la grande salle biarrote entend fêter dignement son anniversaire. Happy birthday, l’Atabal !
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