L’année 2020 avait débuté avec un carnet de commandes déjà bien plein pour la nouvelle voile de parapente, la WHIZZ², et ce fabuleux projet aux côtés d’Airseas, startup toulousaine soutenue par Airbus, consistant à réaliser la "Seawing", une voile XXL pour tracter des cargos. Un système de propulsion auxiliaire visant à réduire leur impact environnemental, avec une diminution jusqu’à 20% de leur consommation de fioul et des rejets atmosphériques.
Mais en mars, dès le premier confinement et sur proposition de Jean-Marie Bernos, dirigeant depuis 2012, l’entreprise s’engage alors à fond dans la confection de masques de protection, à laquelle participeront les salariés tous secteurs confondus. 30 000 masques seront ainsi réalisés en un temps record.
« Il a fallu ensuite rester très motivés et poursuivre nos efforts pour rattraper le retard dans la production. En septembre, nous avons pu inaugurer notre nouveau local de 600 m², qui vient en complément de notre bâtiment. L’événement a eu lieu en présence de nombreux élus et d’Airseas, accompagné de son client l’armateur japonais Kawasaki Kisen Kaisha, de K Line, qui possède la cinquième flotte mondiale et a signé un contrat pour équiper une partie de ses navires marchands ».
« Cet immense atelier, aménagé selon nos besoins par la Communauté de Communes, est dédié à notre production de voiles jusqu’à 500 m², pesant deux cents kilos. En comparaison, pour un parapente classique, on est sur du 25 m²… »
Sur la douzaine de prototypes prévus pour 2021, une dizaine est destinée à K Line. Les autres accompagneront les bateaux de la flotte d’Airbus assurant la liaison transatlantique entre l’Europe et les États-Unis pour alimenter son usine au Texas.
Nervures a embauché l’an passé six salariés de plus, portant aujourd’hui leur nombre à dix-huit. Jean-Marie Bernos en prévoit au minimum quatre de plus dans les mois à venir, pour assurer l’activité particulièrement soutenue de l’entreprise.
« Notre ADN, c’est le parapente, mais nous avons engagé également une diversification pour la confection de petits parachutes, notamment ceux qui sont utilisés pour les ballons sondes du CNES, ou pour tirer des fibres optiques dans des gaines souterraines. Si le succès est au rendez-vous pour la Seawing, et pour l’instant tous les voyants sont au vert, il nous faudra en 2023 au moins le double, voire le triple de surface pour pouvoir répondre à la demande. »
Ce qui ne peut être qu’une excellente nouvelle pour l’économie rayonnante du département, et pour la santé de la planète !
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