Cela pourrait sonner comme le nom d'une de ces stratégies militaires ultrasecrètes. Il faut mettre le SCOT en application, je répète, il faut mettre le SCOT en application.
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Kézaco, le SCOT ? Demandez plutôt à son président, Marc Bérard, également 1er adjoint de la commune de Bidart. Il vous répondra illico que le SCOT est l'acronyme du Schéma de Cohérence Territoriale.
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Ce qu’il faut savoir…
Et la cohérence territoriale, ce n'est pas un vain sujet sur la Côte basque, et notamment à Bidart. Où il faut gérer les promoteurs et leurs désirs, des loyers maîtrisés, 35.000 habitants de plus dans les dix prochaines années...
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Le tout en respectant donc le SCOT, document conséquent de 600 pages, validé en avril dernier en Préfecture, et regroupant quelque 48 communes de l'Agglomation Pays basque et du Sud des Landes.
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Et dans le cas de Bidart, le fameux SCOT prévoit par exemple que dans son périmètre, on ne touchera plus aux espaces agricoles. Et que si, jusqu'à présent, on a urbanisé 160 hectares, c'est fini, basta, terminé, et qu'on devra se contenter de l'urbanisation de 70 hectares. C'est leur dernier mot !
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Alors, évidemment, pas facile d'appliquer le SCOT tout en garantissant le développement de la zone, hautement touristique.
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Mais il n'y a pas que Bidart qui soit confrontée aux difficultés d'application du schéma de cohérence territoriale, puisque toutes les communes concernées verront leurs PLU (plan local d'urbanisme) soumis à la corrélation avec mister SCOT.
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En même temps, finis les petits arrangement entre citoyens et élus, les "change-moi ce terrain en constructible et je voterai pour toi", ou autres pressions parfois d'un degré plus machiavélique. Le SCOT est aussi une protection, même si aujourd'hui sa mise en application risque de faire grincer des dents.
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