1500 COUPS DE POUCELe Parc animalier des Pyrénées agit pour la conservation de la faune

Avec quelque 500 animaux, le parc bigourdan est classé parmi les trois plus beaux zoos de France. « Comme chaque nouvelle saison, nous avons hâte de vous retrouver, pour vous présenter nos nouveautés, composées de projets, de travaux, de naissances ou encore d'arrivées, possibles grâce au travail sans relâche de nos équipes, durant la trêve hivernale », souligne l’équipe du parc.

Loups, ours, lynx, marmottes, bouquetins, isards et vautours pyrénéens ne sont que quelques exemples des espèces que vous pourrez observer dans leur habitat naturel reconstitué. Cette année encore, de nouvelles espèces viennent élargir les rangs du Parc Animalier des Pyrénées.

Wallabies des rochers, dholes, siamangs, galicolombe à poitrine d’or…

En 2024, cap sur l'Australie, avec l'arrivée des wallabies des rochers. Les premiers colons d’Australie les ont tout d’abord pris pour des chats, d’où leur nom scientifique, Petrogale, qui signifie « chat des rochers ». Particulièrement adaptés aux reliefs accidentés, les wallabies des rochers peuvent sauter jusqu’à quatre mètres de haut. L’arrivée des wallabies de bennett est également programmée courant avril.

L’Asie sera également à l’honneur, avec l’arrivée de deux espèces. Vous pourrez ainsi découvrir une meute de dholes. Connu sous le nom de chien sauvage d'Asie, il s’agit d’une espèce de mammifères de la famille des canidés qui ressemble beaucoup au renard et au loup. Il vit principalement en Asie centrale et orientale, mais s'adapte facilement à de nouveaux environnements. Très social, le dhole vit en meute parfois très importante (plus d’une vingtaine d’individus), avec à sa tête un couple dominant. Toutes sous-espèces confondues, en 2014, on ne dénombrait plus que 3.500 individus dans toute l’Asie.

Le parc animalier vient aussi d’accueillir des siamangs. Le plus grand des gibbons habite les forêts équatoriales de Malaisie, de l'île de Sumatra en Indonésie et d'une petite partie de la Thaïlande. Il mesure debout 1,50 m et ses bras, deux fois plus longs que son corps, font jusqu'à 1,50 m de long.

La surface de son milieu de vie a été réduite de 40% entre 1995 et 2000 en raison de l'exploitation forestière, de la conversion de terre en culture, notamment de café et de la construction de voies de communication.

Ses effectifs ont diminué de moitié ces quarante dernières années, principalement à cause de l’activité humaine et de la culture de palmiers à huile.

Enfin, faisans dorés, cacatoès rosalbin, ara chloroptère, galicolombe à poitrine d’or, sont autant d’oiseaux qui viennent compléter nos volières immersives.