Vous en avez rêvé, Airbus est en train de le faire : relier (en avion, bien sûr) Paris à New York en seulement une heure, soit le temps qu’il faut pour aller de Pau à Bayonne, pour peu qu’il n’y ait pas de travaux ou de gendarmes chassant le chauffard.
Enfoncées, les prouesses de notre feu Concorde national qui volait à Mach 2,02 et reliait les deux villes (pas Pau et Bayonne, hein !) en trois heures et demi.
Cela mérite quelques explications…
Là, il est question de traverser l’Atlantique à Mach 4,5, ou relier Paris à Tokyo en trois heures. Ce qui renvoie à l’époque des Pierrafeux le premier vol transatlantique effectué en 1919, et qui a duré… 23 jours !
L’appareil serait équipé de trois types de moteurs pour réaliser une telle prouesse : un réacteur classique pour le décollage, des propulseurs permettant un décollage vertical autorisant une altitude de près de 30.000 mètres, situant alors l’avion dans la stratosphère.
C’est le moment où un statoréacteur permettrait d’atteindre sa vitesse de croisière, proche des 6.000 kilomètres.
En véritable spécialiste de l’aviation, vous vous demandez forcément : « Et le mur du son, alors ? » Paniproblèm ! Tout a été prévu. Le décollage vertical permettra de le franchir de façon beaucoup moins bruyante, car l’onde de choc ne serait pas dirigée vers le sol.
On vous voit déjà programmer vos prochaines vacances à Broadway. Attendez un peu, car selon Airbus, le premier vol ne devrait pas avoir lieu avant… une trentaine d’années. Le temps de trouver un nom pour ce vaisseau spatial, qui pour l’instant se nomme « Véhicule aérien ultra rapide et méthode associée pour le transport aérien », ce qui n’est guère sexy.
On a donc un peu de temps devant nous, de quoi apprécier la route entre Pau et Bayonne, et inversement.
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