En 1973, Frédéric Esquerré voyait le jour dans le petit village de Camparan, près,de Saint-Lary, tandis que Marc Bélit et son équipe de bénévoles donnaient naissance de leurs côtés à ce fabuleux centre culturel au Méridien.
Frédéric y vivra ses premières émotions artistiques en compagnie de ses parents, à travers les spectacles vivants et éclectiques qui lui donneront le goût de la diversité culturelle sous toutes ses formes. De quoi l’inciter à leur consacrer ses études, à Toulouse d’abord, puis à Grenoble pour obtenir son DESS de projets culturels.
Mais le service militaire, alors obligatoire à l’époque, le rattrape pour le ramener à Tarbes. Insoumis, l’objecteur de conscience se tourne vers le Parvis pour y tenter sa chance. Elle est au rendez-vous.
En 1999, c’est une autre Scène nationale de Parvis qui lui tend les bras. Elle se trouve à Albi. Frédéric ne le sait pas encore, mais il y gravira les échelons pendant vingt-et-un ans ; d’abord employé à la communication, puis jusqu’au poste de secrétaire général qu’il occupera à partir de 2014.
Et voilà qu’en septembre dernier, en pleine pandémie condamnant au sommeil la vie culturelle et les riches plaisirs qu’elle prodigue, le ministère de la Culture, en accord total avec le président de la Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, le président du département des Hautes-Pyrénées, la présidente de la région Occitanie, le président du GIE Le Méridien et le président du Parvis, le nomme successeur de Marie-Claire Riou à la tête de la Scène nationale de son Parvis pyrénéen !
Une excellente nouvelle, certes entravée par une situation sanitaire qui reste toujours très compliquée, qui marque le début d’une nouvelle aventure à vivre intensément. Difficile de savoir pour l’instant à quel moment refleurira le printemps pour les lieux de culture, mais le nouveau directeur du Parvis promet déjà de belles éclosions de spectacles vivants de haut niveau, où se mêleront habilement cirque, danse, musique…
Et nos vies reprendront des couleurs
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