Le lien entre littérature et cinéma n'a jamais été aussi flagrant. Il n'y a qu'à regarder le nombre d'adaptations cinématographiques des romans à la mode : "L'élégance du hérisson", "Les yeux jaunes des crocodiles", "La liste de mes envies", ça pour les actuels et avec beaucoup d'oublis. Mais pas une oeuvre de Pagnol qui n'ait son adaptation - plus ou moins heureuse - sur le grand écran.
Un constat également fait par la librairie L'Escampette et le cinéma d'art et d'essai Le Méliès à Pau. Qui entament collégialement donc leur propre réflexion sur la fameuse relation entre littérature et cinéma. Mais il ne s'agit pas ici de "copier" le livre à l'écran, mais bien de chercher des points communs entre une oeuvre écrite ou filmée.
Par exemple, tout a commencé au café du Méliès autour du livre "Nos mères" d'Antoine Wauters et du film "Mommy" de Xavier Dolan. Titre identique, histoire et ressenti pas forcément. Avec débat sur la relation mère-fils, entre conflit, oedipien, et complicité.
Le 25 novembre, rebelote, à 19 heures, autour d'un débat sur le travail. Les oeuvres proposées seront, côté cinéma, "Que ta joie demeure" de Denis Côté, et le roman "Une trop bruyante solitude" de Bohumil Hrabal.
C'est bien le sujet qui est le point commun entre les deux oeuvres, car s'il s'était juste agi d'une adaptation assez fidèle, alors le Méliès aurait projeté Véra Caïs avec Philippe Noiret.
Mais là, on vous dit que le thème est la différence de traitement du règne du travail entre les deux arts. Capito ?
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