La capitale béarnaise et cette discipline ont une longue histoire commune. Fondée en 1994, Pau Triathlon est l’une des premières associations en France à rassembler les adeptes de ce sport.
Jacques Laparade, ancien président de la Fédération Française de Triathlon, Alexandre Guérin ou encore Hélène Watson, également la cofondatrice de la marque d'équipement sportif « Kiwami », à Serres-Castet, font partie des Béarnais qui ont fait rayonner le triathlon au niveau national et international.
C’est en 2018 que l’association se relève de ses cendres, avec l’arrivée d’un nouveau bureau, à la tête duquel se trouve Nicolas da Rocha. Un an plus tard, elle rejoint le club omnisports de la Section Paloise et parvient à remettre sur pied le Triathlon de Pau en 2021.
Grâce au travail des bénévoles, le club passe de 68 adhérents en 2018 à 150 licenciés, dont 30 jeunes en 2023. Des créneaux leur sont proposés tous les jours au stade nautique, deux soirs par semaine au stade André Lavie et le week-end, des sorties vélo sont organisées !
Le Triathlon de Pau en mode « écoresponsable »
« Le triathlon est une discipline très complète et qui demande beaucoup de rigueur et d’endurance. Enchaîner la natation, le vélo et la course, ça ne se fait pas comme ça, il faut de la pratique. Mais l’avantage, c’est qu’on peut toujours faire un ou deux sports sur les trois lorsqu’on est blessé », précise-t-il.
Pour cette troisième édition de la course, plusieurs formats (en relais ou en individuels) sont programmés, avec la ferme intention de montrer que la discipline est « accessible à tous ! » : le premier se compose de 750 m de nage, 20 kilomètres de vélo et 5 km de course à pied, un deuxième parcours spécial longue distance, avec 1 500 m de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied, ainsi que des cross jeunes pour les 6-19 ans.
Ce Triathlon de Pau va se concentrer sur trois axes majeurs : le zéro déchet, la consommation de produits locaux et le recyclage. « Notre ambition est d’avoir un minimum d’impact environnemental lors de cet événement. Cette démarche est encore très marginale dans les compétitions de triathlon, mais assez répandue dans les courses classiques », expose Nicolas da Rocha.
Pour atteindre leur objectif, il n’y aura pas de flyers, les tee-shirts de la course seront fabriqués uniquement lors des inscriptions, pour limiter le surplus, des filets en néoprènes pour ranger le matériel et des bonnets en silicone réutilisables seront offerts aux participants, des écocups et des jerricans seront utilisés pour le ravitaillement… Enfin, des produits locaux attendront les coureurs à l’arrivée et les trophées du podium seront réutilisés.
COUP DE POUCE
« Notre principale problématique reste la signalisation et la rubalise. Tout conseil ou partenariat pour améliorer nos pratiques éco-responsables sera le bienvenu ! », annonce le président du club sportif palois. Vous pouvez le contacter par mail.
N’hésitez pas à relayer cette belle aventure qui réunit des sportifs passionnés et à découvrir cette discipline.
Noémie Besnard
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