Il s’agit d’anticiper la réglementation qui obligera les compagnies aériennes à utiliser un minimum de carburant de synthèse, en 2030. L’objectif est d’exploiter le dioxyde de carbone (CO2) biogénique produit à l’usine Rayonier Advanced Materials (RYAM) de Tartas, en le combinant avec de l’hydrogène vert pour produire du carburant de synthèse : un produit essentiel pour lutter contre l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, grâce à la capture et à l’utilisation du dioxyde de carbone (CCU).
« La combinaison des attributs uniques de l’usine de Tartas et de l’expertise de Verso Energy dans le développement d’énergie renouvelable crée une excellente occasion de production potentielle de nouveaux carburants durables sur le site » a déclaré M. De Lyle Bloomquist, président et chef de la direction de RYAM.
« En étudiant l’utilisation des ressources importantes de RYAM en CO2 biogénique, associée à la capacité de Verso Energy à développer des projets de production d’hydrogène vert et de carburant de synthèse à l’échelle industrielle, nous posons des fondations solides pour relever le défi de la réduction de l’empreinte carbone des secteurs les plus difficiles à décarboner, tels que l’aviation – une industrie qui fait face à des objectifs ambitieux et contraignants de décarbonation dès 2030 » a ajouté Antoine Huard, directeur général de Verso Energy.
RYAM et Verso Energy étudient la faisabilité d'une duplication du projet Tartas aux Etats-Unis, à Jesup, afin de tirer parti de l'environnement commercial de la Géorgie et du marché américain, et d'exporter son savoir-faire sur le marché le plus mature au monde pour les SAF. « La taille de l’usine de Jesup, combinée à sa proximité immédiate avec l’un des plus grands aéroports mondiaux, offrirait un potentiel de production accru de carburants durables. Cela constitue une contribution significative à la décarbonation du secteur aéronautique. »
Le site de Tartas vise la capture de 350.000 tonnes de CO2 par an. La construction d’unités de production d’hydrogène par électrolyse ou d’e-méthanol devrait permettre une production chaque année de plus de 80.000 tonnes de carburant de synthèse. Ces investissements considérables pourraient générer 250 emplois directs et indirects.
Lire notre article - Dans les Landes, le pin maritime source de production de bioéthanol
Informations sur le site internet de RYAM
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire