Alain Afflelou, président du Conseil de Surveillance de l'Aviron Bayonnais Rugby Pro, a publié un communiqué annonçant qu’il met fin aux discussions avec Biarritz.
« Par un communiqué commun du 4 décembre 2013 du Biarritz Olympique Pays Basque et de l'Aviron Bayonnais Rugby Pro, Serge Blanco et Alain Afflelou indiquaient qu'ils engageaient des discussions afin de réfléchir à la création d'une entité nouvelle pour le rugby professionnel au Pays Basque.
« Les conditions évoquées au cours de nos premiers échanges ne sont désormais plus réunies: je ne peux accepter d'engager notre club, sain juridiquement, économiquement et fiscalement dans une direction aveugle.
« Après consultation des principaux actionnaires, des membres du Conseil de surveillance et des représentants des supporters, les conditions envisagées n'étant pas réunies, j'ai décidé de mettre fin à ces discussions.
« J'agis, avec Philippe Ruggieri dans l'intérêt de l'Aviron Bayonnais et de lui seul ».
On sait que, derrière l’ouverture de ces discussions, ce sont les deux sponsors principaux qui étaient aux manettes. Du côté de l’Aviron, Alain Afflelou qui apporte 4 millions d’euros par an, a déclaré, il y a quelques jours, qu’il quitterait le club si la fusion ne se réalisait pas. Du côté du BO, Serge Kampf (Capgemini) qui avait annoncé son intention de quitter Biarritz pour aller soutenir le Stade Français.
Les deux clubs, installés sur une même agglomération, rassemblent au total 35 millions d’euros de budget annuel, soit autant que le leader en la matière, le Stade Toulousain. Un niveau qu’il semble difficile de tenir dans les années à venir, avec le risque de compromettre l’avenir des deux clubs. En effet, la volonté de la Ligue est bien de promouvoir le rugby dans les grandes métropoles, hors Sud-Ouest, ce qui rendra la vie difficile pour les équipes des villes moyennes, surtout quand il y a en a deux à 5 km de distance.
Les échanges, ou plutôt le bras de fer, entre les deux clubs basques auront été de courte durée. Ce virage à 360° n’est pas du meilleur effet, tellement le miracle du rapprochement avait été annoncé avec force et enthousiasme par les intéressés.
Affaire à suivre…
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