Actuellement, 12 projets sont en préparation dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes. Dont, un pôle de 3.000 m2 à Lons, et un autre de 800 m2 à Salies-de-Béarn qui seront livrés très prochainement en décembre 2023 et en janvier 2024.
« Notre ambition est de mettre le projet de santé au cœur de nos pôles. Les professionnels de santé ont des besoins bien spécifiques, tout comme les collectivités. La mutualisation des locaux peut-être un atout décisif dans leur installation », résume Cécile Delahaye, chargée de projet.
Depuis sa création, Aedifim Santé a réussi à fédérer une communauté de praticiens. Pour l’animer, l’entreprise organise une rencontre annuelle, afin de partager les compétences, générer du lien entre les membres et ainsi faire avancer de façon positive le territoire.
Cette année, la thématique privilégiée était l’endométriose. Se revendiquant comme la station thermale de la Femme, Salies-de-Béarn était le lieu tout à fait indiqué pour accueillir une table-ronde sur cette pathologie.
Après des échanges avec France Thermes, la Clinique Belharra à Bayonne et Endofrance, Aedifim Santé a décidé de mettre l'accent sur l'endométriose. Cette maladie gynécologique, encore méconnue et sous-diagnostiquée, touche 10 % des femmes. Et ce chiffre monte à près de 40 % parmi celles qui souffrent de douleurs pelviennes chroniques, en particulier lors de leurs règles.
Une approche pluridisciplinaire
Le 16 novembre dernier, une cinquantaine d’invités a donc participé à cet événement, au Casino Partouche. Des gynécologues, des sages femmes, des médecins généraliste, des laborantins, des nutritionnistes, des ostéopathes, des radiologues, des thérapeutes, des prescripteurs de soins support, mais aussi des patientes… tous concernés par cette rencontre, permettant d’aborder le parcours de soin et la nécessité d’un accompagnement pluridisciplinaire, mais aussi de partager leurs expériences.
« Notre souhait était de faire le point sur ce que l’on sait de cette maladie et des techniques qui peuvent soulager les douleurs quotidiennes des patientes, comme la cure proposée par les Thermes de Salies, et casser les idées reçues », assure la chargée de projet.
Au cours de cette soirée, Aedifim Santé a remis un don de 2.000 euros au fonds de dotation Santé Navarre Côte Basque, dans le cadre de son projet Paxman. Porté par les médecins du service oncologie du Centre Hospitalier de la Côte Basque, ce casque réfrigérant pour le cuir chevelu permet de limiter la chute des cheveux pendant le traitement de chimiothérapie.
Les médecins souhaitent apporter cette innovation thérapeutique aux patients suivis pour des cancers, et notamment aux femmes atteintes d'un cancer du sein. La perte des cheveux peut être particulièrement traumatisante pour les patients qui subissent par ailleurs un traitement lourd, avec de multiples conséquences sur leur vie personnelle et professionnelle. Le matériel Paxman est déjà installé dans de nombreux centres hospitaliers en France et dans le monde, il s'agit cependant d’une première dans le Grand Sud-Ouest de la France.
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