Le célèbre adage dit qu'avec des « si, on mettrait Paris en bouteille » (équivalent de « Si Paris était tout petit... Si la bouteille était très grande »).
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Bientôt le dicton connaîtra peut-être son adaptation basque : « avec des si et des oui, la Côte basque aura son RER de Bayonne à Saint-Sébastien ».
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Ce qu’il faut savoir…
Si les premiers travaux d'aménagements démarrent en 2020... Si les financeurs potentiels se décident à investir sur ce projet... Si le réseau ferré est mis en conformité vis-à-vis de l'Europe... Si les conditions de protection de la biodiversité sont assurées...
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Toutefois, tous ces si qui sifflent sur leurs têtes, ne tempèrent pas l'enthousiasme de Jean-René Etchegaray, à la tête de l'Agglomération Côte basque Adour (Acba).
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On se plaît alors à imaginer un train cadencé, dont les départs se feraient toutes les 25 minutes, et qui pourrait parcourir en moins d'une heure (et huit arrêts) les 51 kilomètres de Bayonne à Saint-Sébastien. Après tout, les voies existent, ne reste plus qu'à investir dans l'électrification, la signalisation et l'achat des rames. Une broutille !
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En tout cas bien moindre que le potentiel de ce RER qui ferait beaucoup pour le désengorgement du trafic, le développement économique autour de l'axe, et la satisfaction des usagers. Même côté Landes, et à Tarnos notamment, on aimerait bien rajouter un ou deux arrêts. Le signe que le Seignanx ou du moins Tarnos pourrait, d'ici 2020, intégrer l'Acba ?
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Dommage qu'il faille attendre encore, sur la Côte basque, pour poser cette question : « Quoi de neuf ? » ; « Oh, le train-train RER quotidien... »
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