La voie de contournement de Pau est l’une des plus longues de France avec ses 41 kilomètres. C’est surtout l’axe routier le plus fréquenté en Béarn. De 11.000 jusqu’à 23.800 véhicules l’empruntent chaque jour en fonction des endroits. Comme dans de nombreuses agglomérations, les files indiennes de voitures s’y allongent année après année.
C’est pour connaître avec précision le mode de fonctionnement de la rocade, qu’une étude a été réalisée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, propriétaire de l’ouvrage. Des enquêteurs postés à différents points stratégiques ont récemment relevé des indications qui permettront de mieux connaître les comportements des usagers.
A l’aide de dictaphones, ils enregistraient les cinq premiers caractères et la catégorie du véhicule (lourd ou léger). Toutes ces données, une fois traitées par un logiciel, permettront de retracer l’itinéraire de l’automobiliste et de réaliser des projections de circulation à l’horizon 2020 et 2030.
Si des aménagements pourront être proposés à court terme par le cabinet conseil en charge de l’étude, l’enjeu à moyen ou long terme est d’imaginer le trafic en tenant compte d’éventuels projets d’aménagements, tels que la création du Parc des expositions en périphérie, l’ouverture d’une nouvelle entrée sur l’A64 à hauteur de Morlàas-Berlanne ou encore l’aménagement d’une voie Pau-Oloron. Si certains de ces projets sont encore dans les cartons, ils ont le mérite de pouvoir être pris en compte dans l’estimation future du trafic.
Quant au champ des possibles pour solutionner un trafic de plus en plus dense, il peut passer par un doublement partiel ou total de la rocade, la création trémies sous certains rond-points, de ponts, etc. Les résultats de l’étude seront communiqués mi 2015.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire