Ryanair, c’est comme le pudding : on aime, ou on n’aime pas. Mais en tous cas, ça fonctionne, et plutôt pas mal. L’exemple biarrot est là pour le démontrer, puisque la compagnie aérienne irlandaise et la ville basque fêtent ce mois-ci leurs noces de cristal, équivalentes de quinze ans de mariage.
C’est en effet en 1999 que le géant du low-cost a inauguré son premier vol depuis l’aéroport du BAB. Petit retour en arrière sur ces relations sans nuages.
À l’été 1999, une première ligne est en effet établie entre Biarritz et l’aéroport de Londres Stansted, situé à une soixantaine de kilomètres du centre de la capitale, ce qui oblige les voyageurs à endurer un trajet en bus d’une heure jusqu’à Victoria’s Station. Cette année-là, seulement 43.000 passagers en ont profité.
Puis d’autres destinations sont venues s’ajouter, en particulier Dublin, ce qui enchante les amateurs de ballon ovale, ou Bruxelles-Charleroi et Stockholm Skavsta. D’autres ont disparu, comme Francfort, Shannon, Birmingham et Marseille, pour manque de rentabilité.
En tout, 2,4 millions de passagers ont transité par l’aéroport de Biarritz Parme via Ryanair, qui selon ses dirigeants, génère ici deux cents emplois directs et indirects. Biarritz, grâce à cet afflux de touristes, a ainsi conforté sa place de spot touristique du Pays basque et est désormais connue de tous les Européens. Enfin, presque. Car il y a quelques années, un surfeur gallois du nom de Toby Donachie (sic) croyant se rendre vers la Côte des Basques s’est retrouvé à Malmö, en Suède.
Dommage que la compagnie, trop gourmande au goût de la CCI qui se voyait réclamer 1,5 million d’euros par an en « aides au marketing », ait décidé de quitter l’aéroport de Pau en 2011. Mais finalement, cela fait les affaires de Biarritz…
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