Ce vendredi, on sera fixé avec l’ouverture des plis. Il n’y aura probablement pas de surprise. Pour rappel, les deux sites vont bénéficier de la même obligation de service public (OSP), du 1er juin 2026 au 31 mai 2030. Les candidats peuvent postuler pour une liaison ou les deux. Le cahier des charges du marché public impose d’assurer une capacité minimale de 120.000 sièges sur l’année, sur chaque ligne.
La compagnie low-cost espagnole Volotea est fortement implantée sur l’aéroport de Tarbes-Lourdes, et pas uniquement pour la liaison avec Orly. Elle a déjà affiché sa volonté de poursuivre ses investissements en Bigorre.
Côté Béarn, cela devrait être plus compliqué, tellement le trafic a fortement chuté depuis plusieurs années, posant de gros problèmes de rentabilité pour les compagnies aériennes. C’est Amelia qui a relevé le défi en février dernier, après que Transavia (filiale d’Air France) ait jeté l’éponge fin 2024.
Selon les derniers chiffres, la compagnie transporte entre 2.500 et 4.000 passagers par mois, bien loin des 10.000 (120.000 pas an) exigés dans le cadre de l’OSP. La candidature d’Amelia, si elle se confirme, répondra-t-elle aux critères du marché public ?

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