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SAVOIR-FAIREL’Art de l’espadrille transmis avec succès à Saint-Pierre-d’Irube

Sur la place commerçante, la boutique attire les regards grâce à son atelier, visible derrière la caisse, où la célèbre chaussure basque prend forme.
SAVOIR-FAIRE - L’Art de l’espadrille transmis avec succès à Saint-Pierre-d’Irube

Ce savoir-faire aurait pu s’éteindre sans la belle histoire de transmission entre Pascale Douet, ancienne propriétaire, et sa belle-fille Amandine Busiau, aujourd’hui à la tête de l’entreprise.
 
Tout commence en 2021, lorsque Pascale Douet sollicite la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) pour préparer la cession de l’atelier qu’elle tenait depuis 2007. De l’autre côté de la France, Amandine Busiau, alors salariée dans la mode à Zara en Belgique, saisit l’opportunité de donner un nouvel élan à sa carrière et rejoint l’aventure.
 
Reprendre un métier artisanal « en voie de disparition » n’était pourtant pas évident, mais grâce à un accompagnement rigoureux par la CMA, la transition s’est opérée dans les règles.
 
Depuis octobre 2023, la jeune entrepreneuse a su s’imposer dans l’atelier, épaulée par deux couturières. Si les semelles viennent encore de Guipuzcoa, au Pays basque espagnol, tout le reste est confectionné à la main sur place. Voulant apporter de la modernité, Amandine ose revisiter la chaussure avec des talons plus hauts ou des tissus audacieux, comme une paire dédiée à Octobre Rose, parée de motifs symboliques.
 
Pascale Douet, quant à elle, se réjouit d’avoir transmis son savoir-faire. Cette belle reprise vaut aujourd’hui à la commune de Saint-Pierre-d’Irube le titre de Ville de la Reprise, un trophée remis au maire Alain Iriart pour saluer les efforts locaux en faveur de l’artisanat et du dynamisme économique.
 
Informations sur le site internet de L’Art de l’espadrille

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