Le tourisme décalé déferle

Le mois de septembre prend des allures de mois de juillet. Normal si l'on considère que le mois d'août avait des allures de Toussaint.

.

Les touristes ne s'y trompent pas, et classent désormais septembre comme leur troisième mois de vacances de l'année.

.

Des touristes différents, souvent plus âgés, ou en tout cas n'ayant pas des enfants scolarisés. Des touristes également sensibles aux motifs économiques, puisque les prix sont inférieurs à ceux de la haute saison de l'ordre de 40%.

.

Ce qu’il faut savoir…

Si la façon de prendre ses vacances a changé, notamment avec l'arrivée des RTT et des 35 heures, si les séjours courts sont privilégiés, cet étalement de la manne touristique en juin puis en septembre a de quoi rassurer les professionnels qui constatent bien les désertions estivales.

.

Bien entendu, le pic de fréquentation reste massif entre le 15 juillet et le 15 août, mais il est bien moindre qu'autrefois. Et louper son mois d'août peut largement être compensé par un bon mois de septembre, ouf !

.

Cette année plus que jamais, puisque le temps a décidé de jouer la carte soleil à partir, grosso modo, du jour de la rentrée scolaire ! Les enfants et les adolescents ne le remercient pas.

.

En outre, de grands événements comme le voyage de "L'Hermione" ont attiré sur la côte Atlantique de nombreux visiteurs, qui en profiteront, c'est certain, pour "traîner dans le coin", faire le plein de soleil et de fruits de mer...

.

Ces semaines ensoleillées attirent encore la clientèle de proximité sur les plages. Des journées grimpant au-delà des 28 degrés qui ont décidément des allures très estivales. Preuve en est la cohue sur les plages, et la bataille de parasols...

.

Pas très bon pour les cèpes, mais définitivement positif pour le tourisme. On ne peut pas tout avoir, mais la misère - même mycologique - est moins pénible au soleil - de septembre.