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C’est parti pour la récolte du haricot tarbais !

Une soixantaine d’exploitants est à l’œuvre sur les 150 hectares dédiés à cette culture en Bigorre. Le millésime, si l’on peut dire, sera excellent : bon pour nos papilles
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Bien que Presse Lib’ ait une réputation inégalée d’élégance et de raffinement, nous avions titré l’an dernier « Le haricot tarbais pète la santé ». Il est vrai qu’écrire « en pleine forme » aurait été moins en situation. Encore que…

Encore que sur le fond, tout cela se vaille : le tarbais se porte à merveille et la « cuvée » 2017 sera de grande qualité. Ce sont ses producteurs qui l’annoncent, au vu de la récolte qui a lieu en ce moment.

Au fait, pourquoi notre haricot favori se plaît tant à Tarbes et dans les environs et pas ailleurs ? Sans doute parce que la Bigorre bénéficie d’un sol limoneux, au pH plutôt acide, sans trop d’argile, la plante profitant de la tiédeur des galets des gaves pyrénéens qui emmagasinent la chaleur de la journée pour la restituer au cours de la nuit.

Ensuite et surtout parce que la région est le point de jonction des influences océaniques du Golfe de Gascogne et celles continentales des pays toulousains. D’où un climat harmonieux, facteur déterminant de la typicité et de la qualité du haricot tarbais. Pas de vent d’Autan desséchant, mai présence du Foehn tempéré en provenance d’Aragon. Pas plus compliqué.

Cela, et le soin apporté à sa récolte, font que les productions assurées par une soixantaine d’exploitants sur les 150 hectares concernés pètent chaque année des records. Le millésime, si l’on peut dire, sera excellent, grâce à une pluviométrie tempérée, l’eau étant tombé pile poil au bon moment, sans que ls champs endurent un surplus de chaleur.

Un indice : les ventes augmentent régulièrement, passant de 97 tonnes en 2014 à une prévision pour cette année à 180 tonnes ; avec en parallèle un chiffre d’affaires qui suit la même progression : 1,3 million d’euros en 2014, 1,8 en 2015 et 2016.

Et l’export suit, avec 20 tonnes vendues l’an dernier à l’étranger.

Mais tout cela, ce sont des chiffres, alors que le Tarbais, premier haricot français à avoir obtenu le Label rouge, c’est avant tout un plaisir des papilles, cuisiné à la graisse d’oie, accompagnant un carré d’agneau des Pyrénées, ou bien sûr en cassoulet. Ah, on en mangerait !

Bon appétit, et s’il vous plaît, sans modération !

https://youtu.be/x4lHUze9Nfg

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