Abonnez-vous
Publié le

Tarmac Aerosave poursuit une aventure exceptionnelle

L’entreprise basée à Tarbes, spécialisée dans le stockage, la maintenance et le démantèlement des avions, part à la conquête de la Chine. Nouveauté, elle utilise des drones toulousains pour inspecter les appareils.
Tarmac Aerosave poursuit une aventure exceptionnelle

Filiale d’Airbus, Safran et Suez, Tarmac Aerosave vient de créer une coentreprise avec l’avionneur européen et la ville de Chengdu : Airbus Lifeycle services qui développera sur place les savoir-faire engrangés en Bigorre.
 
Ce site devrait ouvrir en fin d’année sur une superficie de 717.000 mètres carrés, avec une capacité de stockage de 125 avions. Il sera au cœur d’un parc industriel lié à l’activité aéronautique de la région de Shuangliu.
 
Stationnement, stockage et maintenance d’avions, démantèlement et recyclage, mais aussi mises à niveau et conversions de nombreux types d’appareils sont donc au menu apporté par Tarmac Aerosave qui assurera en outre le recrutement d’une partie du personnel, notamment concernant la production, la qualité et la HSE (Hygiène Sécurité Environnement).
 
75% des avions stockés vont avoir un second cycle de vie, tandis que les autres seront démantelés avec un recyclage à hauteur de 90%. Il faut savoir que le site de Tarbes-Lourdes est en mesure de déconstruire 25 avions par an et a déjà récupéré plus de 60.000 pièces depuis le début de cette activité. Le processus commence par la vidange de tous les fluides (kérosène, huile, eau). Ensuite, tout ce qui a une valeur est récupéré pour être revendu en pièces détachées : sièges, électronique, avionique… Dernière étape, la carlingue est découpée avec une scie à câble diamantée.
 
Pendant ce temps, les activités continuent de se développer en Bigorre, mais aussi à Teruel (Aragon) et Toulouse. Des recrutements sont en cours, avec une centaine de postes à pourvoir.

Le temps des drones…

Tarmac Aerosave vient de signer un partenariat avec la société Donecle, à Toulouse, pour mettre au point des solutions qui vont changer complètement la donne au niveau de l’inspection visuelle des avions. Les drones fonctionneront de manière totalement automatique, couplé avec un logiciel d’analyse des images.
 
« Sans se substituer aux procédures de maintenance ni au regard du mécanicien, le drone permet de réaliser des inspections en moins de deux heures – telles que les inspections visuelles générales (GVI), les inspections de foudroiement, les inspections de peinture et de marquages réglementaires – et ainsi de pouvoir livrer l’avion plus rapidement au client, qu’il s’agisse d’une sortie de stockage ou d’une visite de maintenance. C’est un précieux outil d’aide à la prise de décision », a précisé Tarmac Aerosave.
 
Ainsi, les procédures d’inspection vont être considérablement accélérées (10 fois plus rapides) et permettront d’éviter des installations coûteuses autour de l’appareil (échafaudages, nacelles…). L’arrivée des drones va aussi permettre d’immobiliser moins longtemps les avions, pour le plus grand bonheur des compagnies aériennes.


Informations sur le site internet de Tarmac Aerosave

Photos : Tarmac Aerosave

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi