C’est le cas, par exemple, d’un ancien dirigeant d’un groupe important à Pau, de 2000 à 2004, qui appelle à signer la pétition et qui affirme que le maire de Pau était au courant de ce qui se passait à Bétharram.
« Après 112 plaintes de victimes contre des membres de l'établissement privé sous contrat de Bétharram, et plus récemment l'actualité qui démontre que François Bayrou, alors ministre de l'Éducation nationale, président du Conseil général et maire de Pau, lui-même avait eu connaissance de faits de violences physiques et sexuelles. Comment expliquer que l'immobilisme perdure ? Comment expliquer que cet établissement reste encore "sous-contrat" avec l'Éducation nationale ? Comment expliquer qu'il dispose d'un agrément jeunesse et sport lui permettant d'accueillir des groupes d'enfants ? » peut-on lire en introduction sur le site mesopinions.com
Les signataires, au-delà d’apporter leur soutien aux victimes, exigent notamment que « l'Éducation nationale ouvre une enquête et que le temps de cette enquête l'établissement soit fermé ». Ils exigent également « que la justice ouvre une enquête pour des faits de non-dénonciation ! Combien de personnes étaient informées et n'ont pas agi ? ».
Une chose est sûre, une accélération de l’enquête s’impose après tant d’années. Sur un sujet aussi grave, faisant l’objet de nombreuses plaintes, la Justice doit apporter des éclaircissements sans tarder. Ne serait-ce que pour éviter de laisser la place à toutes les rumeurs.

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