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1500 COUPS DE POUCEThomas Ravous s'envole avec ses Montgolfières Basco-Landaises

Amoureux de ces ballons gonflés à l'air chaud, il fonde sa société en 2014. Après un arrêt de deux ans, il la relance en 2021, avec des offres aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels. Un moyen de découvrir le territoire d'un autre point de vue...
Une jeune femme porte un polo Montgolfières Basco Landaises.Photo : Montgolfières Basco-Landaises.
À la tête de la seule entreprise de la sorte dans un rayon de 130 km autour de Saint-Geours-de-Maremne, Thomas Ravous compte développer la culture de la montgolfière dans le sud-ouest. Comment ? Avec notamment un projet de grand rassemblement, sous la forme d'un festival...

« Quand j'étais petit, je traînais sur les terrains de montgolfières avec mes parents, donc j'ai toujours été dans le milieu », commence Thomas Ravous qui se souvient, dès petit, vouloir vivre de cette passion. « Je suis pilote depuis 2013, et comme il n'y avait rien ou presque rien dans le sud-ouest, j'ai pensé que c'était une bonne idée de se lancer ici ». C'est donc en 2014 que Montgolfières Basco-Landaise voit le jour, sous l'impulsion de Thomas Ravous et de sa compagne de l'époque. « Puis nous nous sommes séparés, et nous avons arrêté l'activité en 2019 ».

Un arrêt qui n'était pas définitif, puisque le passionné continue de voler pendant deux ans à l'étranger pendant deux ans, afin d'acquérir plus d'expérience. « C'est important, car c'est l'expérience qui fait le bon pilote. Forcément, plus l'on voit de choses, plus l'on est habitué à ce qui peut se passer, et réagir en conséquence ». Car piloter une montgolfière est tout sauf simple. « Tout pilote vous le dira, c'est comme conduire un bus sans frein ! ». En effet, ces ballons se contrôlent grâce à leur inertie, et tout est question d'anticipation. « L'idée c'est de voler le plus droit possible, d'éviter de faire haut, bas, haut, bas, etc. »

De retour en France, il se relance en auto-entreprise. « Le lancement a été compliqué, car comme ce n'est pas une activité répandue localement, les banques étaient frileuses. J'ai dû tout avancer de ma poche », explique-t-il. Des sommes importantes donc, puisqu'il faut en moyenne compter « plus ou moins 100 000 euros pour un ballon commercial », en comprenant la nacelle, le brûleur, et bien évidemment la toile pour constituer le ballon. « En fonction de la taille, des motifs, des coutures, les prix peuvent varier », poursuit-il, en précisant qu'il a tout de même pu bénéficier du soutien de la CMA des Landes.

Photo : Montgolfières Basco-Landaises.

Aujourd'hui, Montgolfières Basco-Landaises c'est une offre orientée aussi bien vers les particuliers que les professionnels. « Pour le grand public, nous avons des vols jusqu'à 8 personnes par nacelle. La prestation dure environ 4 heures, le temps de donner les consignes, de préparer le ballon, de s'envoler, etc. Le vol dure au moins 45 minutes, et à la fin nous partageons un petit verre de l'amitié avec de bons produits locaux. J'ai même été jusqu'à travailler avec des brasseurs locaux pour avoir des bières avec une étiquette qui faisait référence à la montgolfière ». Des offres en duo sont également proposées, « plutôt pour les amoureux en général ».

Pour les professionnels, Thomas Ravous permet des vols cinématographiques. « Je travaille avec un régisseur qui connaît très bien ce type de prestation. Cela nous permet d'avoir une expertise sur la façon dont on peut accrocher le matériel, comment fait telle ou telle prise de vue, etc. ». L'entreprise landaise a notamment pu travailler avec SEB, vidéaste aux 5,5 millions d'abonnés, et avec une équipe de tournage pour la réalisation d'un petit film. « L'idée de ce film c'est de démocratiser la montgolfière en faisant des vols uniques, pour que cela ait un impact ».

COUPS DE POUCE

Car parler de sa passion, et par échos de son métier, c'est quelque chose qui plaît à Thomas Ravous. En ce sens, il a même songé à un rassemblement comme peuvent l'être les Championnats de France ou le Grand Est Mondial Air Ballons, auxquels il a d'ailleurs participé. « Il y a quelque chose à faire dans le sud-ouest, c'est évident ! Le projet est aujourd'hui bien avancé, mais cela bloque au niveau du financement... Car il y aura des besoins pour le logement des pilotes, pour faire appel au public, pour la communication, etc. ». Ainsi, Thomas Ravous cherche des partenaires qui pourraient l'accompagner dans cette aventure.

« Je suis aussi à la recherche d'un hangar pour y stocker mon matériel. Étant donné que je suis seul, et que l'argent généré par mon activité est réinjecté dans celle-ci, c'est difficile de trouver un lieu qui rentre dans mon budget », concède-t-il. Sa recherche s'oriente vers un hangar d'une centaine de mètres carrés, pouvant accueillir deux remorques et deux véhicules. De quoi lui permettre de solidifier la base de son activité, afin d'ensuite, la faire décoller encore plus...

Plus d'informations sur le site de Montgolfières Basco-Landaises

Photo : Montgolfières Basco-Landaises.

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