C'est un peu ce que les jeunes pourraient qualifier de "truc de ouf" qui est en train de se réaliser dans les locaux de la Clinique Spatiale à Toulouse. Douze volontaires, hommes de 20 à 45 ans, participent à une étude "Immersion sèche" du MEDES pour le compte du CNES.
Le but : étudier les effets d'un modèle de simulation au sol des effets de l'impesanteur (aussi appelés "immersion sèche").
Ce qu’il faut savoir…
Au concret, chacun des volontaires reste immergé pendant trois jours dans une sorte de baignoire adaptée, de 2,10 mètres sur 1,10, conçue spécialement pour cet usage, et remplie d'eau (oui, sinon, ça marche moins bien).
Une toile élastique spéciale, parfaitement imperméable est fixée sur le bord extérieur autour de la baignoire, et permet au volontaire d'être isolé de l'eau.
Les protocoles sont au nombre de cinq, et s'ils sont abscons pour les néophytes que nous sommes, ils devraient toutefois permettre de faire avancer la recherche spatiale : vivre en microgravité, comprendre et prévenir la perte de masse et de force musculaire ; effets de l'immersion sèche sur les réponses intégrées cardiaque et vasculaire au stress orthostatique, le transfert liquidien et l'adaptation du système nerveux central et périphérique ; impact des altérations vestibulaires sensorimotrices pendant l'immersion sèche sur les régulations cardiovasculaires ; effets de 3 jours d'immersion sèche sur la colonne vertébrale ; effet de l'immersion sur les marqueurs du remodelage osseux, relation avec la sensibilité à l'insuline.
Nous, pauvres béotiens, n'y comprenons pas grand-chose. Et persistons, très bêtement à nous demander comment ils font pipi et caca, et s'ils ont droit à du gâteau au chocolat. C'est pourquoi nous ne sommes sûrement pas chercheurs au CNES !
Allez, les mecs, z'étiez volontaires, et en plus qu'est-ce que c'est trois jours en regard des avancées de la science qui seront inévitablement connues grâce à vous ? Pour 2.800 euros le fait d'être cobayes d'une technique russe, que ne ferait-on pas comme sacrifices !
Informations sur le site Internet de la Clinique spatiale
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