L’enjeu est essentiel : permettre aux élèves de s’immerger progressivement dans le monde industriel porteur de nombreux métiers d’avenir, puis de leur ouvrir plus largement encore les portes de l’apprentissage, qui reste la meilleure formule pour accéder à l’emploi.
L’Ensemble scolaire Immaculée Conception (dont fait partie le lycée professionnel Beau-Frêne à Pau) et l’UIMM Adour Atlantique ont donc signé une convention visant à créer une mixité des parcours autour des filières de Technicien d’usinage et de Technicien de maintenance des équipements industriels.
Ces deux acteurs mutualisent une fois de plus leurs forces pour développer et structurer l’apprentissage industriel en permettant aux élèves de s’y préparer au mieux. « Cette convention découle d’un long partenariat avec le lycée Beau-Frêne. Nous passons aujourd’hui à la vitesse supérieure avec cet accord-cadre », précise Marc Prulhière, directeur du Pôle formation de l’UIMM Adour Atlantique.
« Aider les élèves à choisir un parcours qui leur correspond »…
Cet accord est une réponse forte et ambitieuse aux orientations de la loi sur la réforme de la vie professionnelle. « Cette réforme gouvernementale ouvre la voie de l’apprentissage, mais pousse également les institutions dans une logique de concurrence, qui peut être néfaste, explique François Raffarin, président du Pôle Formation Adour. Le système développé dans cette nouvelle convention est plus souple et adapté au rythme des élèves ».
Par exemple, un élève peut ne pas être prêt à suivre la voie de l’apprentissage, par manque d’assurance ou de projet professionnel. Il pourra désormais suivre un cursus de Seconde ou de Première classiques au lycée Beau-Frêne et rejoindre la voie de l’apprentissage s’il le souhaite à la fin de l’année scolaire au sein du Pôle formation de l’UIMM Adour Atlantique. « Dans la vie personnelle et professionnelle, avoir plusieurs options est toujours bénéfique. La mixité des parcours offre de nouvelles possibilités aux élèves, en multipliant les passerelles entre les enseignements de tronc commun et l’apprentissage », insiste François Raffarin.
Répondre aux besoins des entreprises…
« Si les lycées professionnels ne travaillent pas main dans la main avec les entreprises, ils ne peuvent pas répondre à leurs besoins. Cela passe par la formation de nos jeunes, au plus près du besoin des entreprises industrielles », souligne Christian Espeso, directeur de l’Ensemble scolaire de l’Immaculée Conception.
Le secteur de l’industrie propose des emplois qualifiés et bien rémunérés, des emplois qui ont du sens et qui répondent aux attentes des nouvelles générations. « On est là pour servir les entreprises. Leur apporter les bonnes compétences, au bon moment. Donc, mettre les entreprises du territoire au centre de cette convention était une évidence », assume François Raffarin.
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