La dernière fois que nous vous avons parlé de l’Opéra des Landes, c’était en juin dernier, à l’occasion de la programmation de deux magnifiques opéras, Rigoletto et Werther. Un succès pour le premier (1.240 spectateurs), un demi-succès pour le second, 460 seulement.
À peine tournée la page, il convient de se remettre à l’ouvrage, avec en vue une trilogie d’Hector Berlioz, « L’Enfance du Christ ».
Ce qu’il faut savoir…
Pour la petite histoire, Berlioz en composa la première partie, sous forme de chœur, « L’Adieu des Bergers à la Sainte Famille » sous un nom d’emprunt, Pierre Ducré. Ce n’est que devant le succès obtenu par la partition qu’il révèle qu’il en est le véritable auteur. Autant lui donner une suite, ou plutôt une charpente globale.
Ce sera tout d’abord une première partie, « Le Songe d’Hérodote », suivi de « La Fuite en Egypte », incluant « L’Adieu » puis « L’Arrivée à Saïs » qui clôt l’œuvre. Le toute désormais dénommé « L’Enfance du Christ », qui est interprété dans son intégralité à Paris en 1854.
Directeur artistique et metteur en scène de l’Opéra des Landes, Olivier Tousis a confié le rôle de Marie à Maela Vergnes, et celui de Joseph à Pierre-Yves Binard, Olivier se chargeant des choeurs, tandis que Jean Goyetche sera chargé de la narration. Maurine Grais étant au piano et Christophe Piédoux à l’orgue.
L’œuvre, impressionnante, sera présentée dans quatre villes des Landes et des Pyrénées-Atlantiques : le 18 septembre à l’église de la Madeleine à Mont-de-Marsan ; le 19 en la cathédrale de Bayonne ; le 9 octobre en la cathédrale de Dax et le 17 en l’église de Saint-Vincent-de-Tyrosse.
Avec au printemps d’autres représentations prévues à La Daurade (Toulouse), Bordeaux et Paris.
Et pour un avant-goût, l’Orchestre National de France
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