En quatre ans, 43 départements ont décidé de repasser aux 90 km/h sur une large partie de leur réseau routier. C’est le cas notamment des Hautes-Pyrénées et du Gers. 52 000 km de routes ont ainsi une vitesse rehaussée, sur un réseau de 90 000 km.
Les Conseils départementaux ont la capacité d’abandonner la limite de vitesse à 80 km/h, mais dans des conditions très encadrées par le Conseil national de la Sécurité routière.
Le problème, avec cette évolution, est que l’automobiliste risque de se faire piéger avec des routes tantôt limitées à 80 km/h et tantôt à 90 km/h, sans compter tous les tronçons ou des dispositions spécifiques sont prises.
Face à cette décision imposée d’en haut en 2018, il faut savoir que des commissions travaillent régulièrement dans chaque département pour passer au crible les zones à risques, afin de décider de la vitesse la mieux adaptée. Cette approche sur le terrain est bien plus logique et efficace.
Le gouvernement a estimé que la mesure imposant le 80 km/h avait permis de sauver 349 vies. Mais d’autres contestent sérieusement cette évaluation.
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