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Estia Berri a de grandes ambitions et ne s'en cache pas !

Le 3e et nouveau bâtiment de l’Ecole supérieure des technologies industrielles avancées permet au campus de Bidart de viser le cap des 10.000 étudiants d’ici 4 ans…
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L’Estia poursuit sa progression et compte bien s’imposer le second pôle de formation ingénieur de la région, avec un outil technique et pédagogique ultra moderne.

Ce nouveau bâtiment de 4.500 m2, tout équipé, avait été livré en août dernier après deux ans et demi de travaux. Avec ses 3 amphis, ses 8 salles de TD, ses plateaux techniques, son fablab et son look un brin futuriste, le beau vaisseau a fière allure.

Il y avait du beau monde, ce mardi 9 mars, à la technopole Izarbel de Bidart, pour la visite inaugurale. Livré l’été dernier, Estia Berri avait ouvert ses portes aux étudiants à la rentrée, venant doubler les surfaces à vocation pédagogique de l’école. Les travaux avaient commencé début 2018.

Une nécessité, alors que plus de 950 étudiants sont désormais accueillis sur le campus. Ils pourraient même être plus d’un millier à la rentrée prochaine, et autour de 1.500 en 2025, selon André Garreta, président de la CCI de Bayonne Pays Basque (la CCI détient toujours 89% du capital de l’école).

Pour la visite de ce superbe bâtiment, étaient entre autres présents les maires de Bayonne, Biarritz et Bidart (à savoir Jean-René Etchegaray, Maider Arosteguy et Emmanuel Alzuri), le président de Région Alain Rousset et la sénatrice des Pyrénées Atlantiques Denise Saint-Pé.

L’édifice a été imaginé par l’agence d’architectes Leibar&Seigneurin, établie à Bordeaux et à Bayonne. Au total, ce projet aura coûté 13,5 millions d’euros (6 millions de la Région, 4 de l’UE via le Feder, 2,5 de l’Estia et 900.000 euros de l’agglomération). Le chantier a fait travailler une bonne trentaine d’entreprises locales.

Espaces pédagogiques et outils dernier cri…

Estia Berri (ou Estia 3) loge d’abord un nouvel amphithéâtre de 300 places et deux autres de 125 places chacun, tous équipés d’une régie professionnelle et de caméras pour capter les cours, séminaires, conférences et autres soutenances qui y sont organisés. Le bâtiment est aussi doté de 8 salles de TD et TP nanties d’un écran tactile interactif, d’un vidéoprojecteur courte focale et d’une sonorisation complète.

Un « système de salle virtuelle » permet la tenue de cours à distance. Et, cerise sur le gâteau, le bâtiment abrite « une toute nouvelle halle technologique de 200 m² pour former les étudiants aux technologies de l’usine 4.0 », équipée d’outils de dernière génération (imprimantes 3D plastique et résine, machines de découpe laser et jet d’eau, machines d’usinage, appareils de contrôle dimensionnel). Les étudiants pourront y fabriquer leurs propres circuits imprimés.

L’école précise que « ce fablab est également ouvert aux enseignants pour leurs travaux de TP et aux chercheurs pour la réalisation d’essais et de démonstrateurs ». Enfin, le bâtiment intègre un « espace mixte travail/cafétéria géré par le Crous ».

Un soin tout particulier a été apporté à la performance écologique du bâtiment : « Dans sa conception comme dans son fonctionnement, le bâtiment se veut exemplaire d’un point de vue environnemental. Il sera prochainement équipé de systèmes photovoltaïques et éoliens pour produire et stocker de l’énergie verte, qui serviront également aux travaux de recherche de la plateforme EnerGEA d’ESTIA-Tech, sur les énergies renouvelables et les réseaux électriques intelligents », détaille l’école d’ingénieur.

A noter que l’Estia va lancer cette année un nouveau bachelor de designer industriel en partenariat avec l’ESDL de Mont-de-Marsan, ainsi qu’une « filière d’ingénieurs technologies en agroalimentaire par l’apprentissage » avec l’institut de formation des industries alimentaires (Ifria) de Nouvelle-Aquitaine.

L’Estia continue donc de grandir tout en améliorant le cadre de vie de ses étudiants et de toutes les personnes associées à l’écosystème qu’elle cherche à développer. Et derrière l’école, c’est aussi toute la technopole Izarbel qui se développe.

Pour Emmanuel Alzuri, maire de Bidart, se pose d’ailleurs désormais la question d’améliorer l’accès (pour l’instant unique) à la zone. Un dossier qui devrait revenir sur la table dans les mois qui viennent.

Plus d'informations – cliquez ici

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