Le secteur du tourisme est l'un des plus impactés par cette crise sanitaire. Et les gîtes et maisons d'hôtes n'ont pas échappé aux conséquences, parfois lourdes, des périodes de confinement, de couvre-feu et de restriction des déplacements.
En moyenne, la baisse de fréquentation des établissements a été de 6%, malgré des records de remplissage l’été dernier, jusqu’à 95%. Logiquement, de nombreux établissements ont souffert, certains ont même fermé, et la situation n'a pas favorisé les nouvelles labellisations.
Heureusement, la grande majorité des maisons d'hôtes et gîtes a vu arriver de nouveaux clients, avec des besoins différents sur de nombreux points.
Tout d'abord, les vacanciers aisés. Ils sont restés sur l’hexagone à défaut de pouvoir partir à l'étranger comme à leur habitude. De quoi amorcer un cercle vertueux, avec des dépenses plus importantes qui permettent à toute la filière d'en bénéficier, comme en témoigne l’augmentation des revenus moyens.
Ensuite, ce sont des professionnels qui se sont appropriés ces établissements labellisés pour venir télé-travailler au calme, dans la campagne, oubliant ainsi les inconvénients de la vie quotidienne dans les grandes métropoles.
Cette catégorie de clients a poussé les différentes structures à s'adapter afin de proposer des services appropriés. Ainsi, les gîtes et maisons d'hôtes se sont équipés avec un WiFi performant (la fibre quand c’était possible) et ont aménagé des espaces de travail dédiés.
Les Gîtes de France, a l’occasion de son bilan 2020, ont souligné la nécessité de fidéliser ces nouvelles clientèles qui représentent des ouvertures intéressantes pour l’après-covid. Mais aussi de garder une souplesse, très appréciée, concernant les réservations et annulations, ainsi que les modalités de séjour.
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