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Larcebau : un bel exemple de relance dans la crise

Basée à Igon, l'entreprise spécialisée dans l'aéronautique a su se diversifier dans l’urgence. Six mois après le lancement de ses distributeurs de gel hydroalcoolique, le bilan est positif...
Larcebau 6
Au mois de mai, nous présentions les initiatives de la société béarnaise pour assurer la survie de l'entreprise familiale et de sa vingtaine d’emplois. Retour sur ce qui s'est avéré être un pari gagnant.

Fondée il y a près de 25 ans par le père, Larcebau est un prestataire de mécanique industrielle, spécialisé dans la conception, la mise en forme, et le contrôle de pièces métalliques. Son secteur d'activité majoritaire est l'aéronautique, et ce dernier a subi un gros coup d'arrêt avec la crise Covid.

L’entreprise de la plaine de Nay enregistrait alors une lourde perte d‘activité de plus de 50%. Il fallait trouver une solution pour survivre.

Au bord de la faillite, l'entreprise s'est tout d'abord associée avec de nouveaux partenaires, dont un, qui a permis à Larcebau de maintenir la tête hors de l'eau financièrement. Mais il fallait que l'entreprise familiale se relève, et c’est ainsi qu’est né ce « totem » qui supporte un distributeur de gel hydroalcoolique.

« Je me suis demandé comment sécuriser la santé de mes salariés dans l’entreprise. J’ai vu que la majorité des distributeurs de gel hydroalcoolique étaient des pompes manuelles, et que donc tout le monde les touchait. J’ai donc pensé à une machine industrielle qui, en plus d’être efficace, pourrait répondre à des demandes esthétiques. Pendant une dizaine de jours, je me suis penché sur la question pour imaginer un distributeur innovant » raconte Christophe Larcebau, gérant de l’entreprise éponyme.

Le but était à la fois de rendre service aux particuliers, aux commerçants, aux hôtels et restaurants… et de poursuivre une activité viable pour l’entreprise. « Il faut que le produit soit accessible au plus grand nombre. Certes, il y avait un but financier, mais notre objectif était aussi de maintenir l’emploi au sein de la société et surtout d’aider les gens. On essaye de proposer un produit le moins cher possible, en limitant fortement l’assemblage par exemple ».

Vendu 179 euros pièce, la quasi-totalité de la production s'est écoulée, auprès d'institutions, de communes ou d'entreprises privées.

C'est un sauvetage in-extremis que l'entreprise espère transformer en élan pour continuer sa relance. En effet, l'objectif est désormais de continuer sa diversification, notamment en se développant dans le secteur médical, en attendant que l'aviation reparte de plus belle.

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