Mais que devient le grain, le joli grain de maïs ?

La récolte du maïs s’achève dans le Sud-Ouest, et nous avons décidé de suivre un grain de maïs chez Euralis, histoire de voir quel chemin il allait parcourir. Cela nous a entraînés du champ à Lescar, puis dans toute l’Europe.

De la production de semences à la récolte et au sac livré chez le client, mais ils font comment chez Euralis ? Jusqu’à mi-octobre, la récolte de maïs se déroule dans tout le Sud-Ouest de la France.

Pour le groupe coopératif Euralis, ce seront ainsi quelque 7.000 hectares récoltés par 600 agriculteurs. Les grains issus de la génétique Euralis Semences seront ensuite ensemencés l’année prochaine sur plus de 3,5 millions d’hectares dans toute l’Europe.

Hop, à peine récolté que le maïs semences file à Lescar sur un site fonctionnant 24h/24, 7j7 grâce à 60 collaborateurs permanents et jusqu’à 110 saisonniers. Là, chaque jour, plus de cent bennes de dix tonnes de grains sont acheminées. On réceptionne, on sèche pendant trois jours de 35 à 40 degrés, on égrène, on conditionne, et surtout on procède à pas moins de 12 contrôles qualité pour une traçabilité totale (selon les normes ISTA, International Seed Testing Association).

C’est ainsi que, chaque année, l’usine de Lescar produit plus d’un million et demi de sacs de dix kilos. 70% de cette production partira se disséminer dans toute l’Europe.

En fait, le mieux pour parler du pôle semences d’Euralis, c’est de citer quelques chiffres. 168 millions de chiffre d’affaires, 1.200 collaborateurs (70% à l’international), 150 chercheurs et techniciens répartis entre Lescar, Mondonville et Blois, avec 13% du chiffre d’affaires consacré précisément à la recherche, 3 bassins de production à Lescar, Séville et en Ukraine soit 21.000 hectares de potentiel de production, et enfin 11 stations de sélection en Europe avec 500.000 micro parcelles d’expérimentation.

Euralis, c’est davantage un grain de réussite qu’un grain de folie, pas vrai ?