En complément de la puissance des aéroports de Toulouse (5e en France, avec 9,3 millions de voyageurs) et de Montpellier (15e, avec 1,8 million), il s’agit de constituer un aéroport multipolaire pesant 1,2 million de passagers. Perpignan, Carcassonne et Tarbes-Lourdes compte chacun environ 400.000 passagers.
Comme l’a confirmé l’ancien rugbyman, Didier Codorniou, vice-président du Conseil régional en charge du dossier, l’objectif est d’augmenter « la complémentarité des plateformes avec des échanges d’informations et l’organisation de démarches collectives vis-à-vis des compagnies aériennes ».
Deux autres objectifs sont visés par la Région : l’optimisation des moyens par la mutualisation et la promotion de la destination Occitanie ; la création d’un portail web régional intégrant toutes les destinations au départ des aéroports d’Occitanie.
Ces projets veulent anticiper la très grosse croissance du trafic aérien mondial annoncée par l’Organisation de l’aviation civile internationale : un doublement du nombre de voyageurs à l’horizon 2030 et une saturation des grands aéroports européens à partir de 2035.
L’enjeu est d’importance car si l’on en croit l’estimation des retombées pour la région. Les aéroports d’Occitanie génèrent aujourd’hui 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (dont 1,3 milliard pour les consommations sur place) et 19.000 emplois équivalents temps plein.
La bataille du ciel ne fait que commencer.
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