A noter que la liaison avec Orly a atteint 175.000 passagers sur un an, dont 20% de Béarnais. Rappelons que cette liaison fait l’objet aujourd’hui d’une négociation très compliquée entre les plateformes béarnaises et bigourdanes. Il est notamment envisagé la demande d’une Délégation de service public (DSP) commune. Mais, les débats sont très tendus et rien ne permet de penser que les deux camps trouveront un terrain d’entente.
Les Hautes-Pyrénées veulent faire valoir une nécessité de désenclavement et une progression spectaculaire du trafic aérien devenu nettement supérieur à celui du site béarnais. Les Palois veulent également bénéficier d’aides publiques avec une DSP. On devrait être fixé dans les prochaines semaines : poursuite de la guerre ou cessez-le-feu ?
Il faut savoir que l’implantation d’une base Volotea a généré 40 emplois directs et 200 indirects. Et les équipes locales permettent d’entretenir des relations privilégiées avec les clients, ce qui se ressent dans la satisfaction affichée, selon la compagnie.
Il est clair que si Tarbes-Lourdes perdait sa DSP, cela pourrait complètement remettre en cause les investissements de Volotea sur le territoire.
Cependant, Carlos Munoz s’est montré optimiste et a annoncé réfléchir à l’ouverture de nouvelles destinations, notamment deux en France, vers l’Est et l’Ouest. Volotea rappelle qu’elle est la première compagnie domestique dans l’Hexagone, avec de nombreuses liaisons transversales, évitant les transits par Paris.
Au total, Volotea souhaite passer de 6 destinations au départ de Tarbes-Lourdes à une quinzaine dans les prochaines années, avec des priorités vers l’Espagne, le Portugal et l’Italie.
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