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Amparanoïa, avec Amparo Sánchez au Tempo Latino

Vic-Fezensac prépare la 25ème édition de son très apprécié festival, avec en vedette également Angélique Kidjo, Joe Bataan et le New York Salsa All Stars…
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Amateurs de latineries jouées, dansées et chantées, cochez les dates : du 26 au 29 juillet. Le ton a été donné avec la présentation de la superbe affiche signée Jean-Paul Chambas.

Originaire de Vic-Fezensac, Jean-Paul Chambas offre une affiche, avec en signature l’emblématique escarpin rouge, paressant suggérer une invitation... Peut-être celle de venir à Tempo.

Scénographe au théâtre et à l’opéra, Jean-Paul Chambas n’aura de cesse, d’imaginer, écrire, créer, dessiner, peindre... pendant une carrière longue de cinq décennies. Avec un vrai goût pour la théâtralité, il met en scène le spectacle du monde, tel qu’il le ressent. Il procède par collage et assemblage d’images, conservées dans un parfait désordre : photos, livres, papiers déchirés, découpages, carnets de dessins, réflexions sur l’art. Il se nourrit et s’imprègne de ces éléments à la poursuite de l’émotion pure.

Revenons au festival. Pas sûr que le nom d’Amparanoïa vous soit familier. Il s’agit en fait d’un « terme valise » composé à partir d’Amparo et de paranoïa. Amparo Sánchez, alors la femme de Manu Chao, avec qui elle crée ce groupe de rock alternatif latino. Les plus âgés des festivaliers se souviendront certainement qu’elle avait fait un petit tour à Vic, il y a une quinzaine d’années et qu’elle n’était pas passée inaperçue.

Une sacrée personnalité, que ce petit bout de femme, andalouse de Jaén qui se fait connaître au début des années 90 en jouant dans les bars de la scène alternative madrilène. Sa rencontre avec le leader de la Mano Negra va lui permettre d’enchaîner tournées et festivals et au groupe de s’imposer comme un acteur majeur de la scène ibérique. On les retrouve ensuite au Mexique, très exactement au Chiapas, où elle épouse la cause zapatiste menée par le sous-commandant Marcos. En compagnie de Manu et de Fermín Muguruza, elle organise même un festival de soutien aux zapatistes, à Madrid Aguascalientes. Engagée, la dame !

Les albums se suivent, tels Somos Vientos (avec des musiciens en provenance du monde entier), Enchilao et enfin Don’t Leave Me Now, avec le groupe Caléxico. Et puis c’est la scission, avec en octobre 2008 un concert d’adieu à Liège ; la voici devenue soliste. Et un premier disque en tant que telle, Tucson – Habana, suivi d’un autre, Alma de Cantaora, qui bénéficie des collaborations de Caléxico, Bebe et Arianna Puello, entre autres.

Artiste libre, quoique donc militante, elle est considérée comme culte par bon nombre de fans de l’autre côté de la frontière, comme de l’autre côté de l’océan. Pour sa venue à Vic-Fezensac (le 28 juillet à 21h, aux arènes), elle ne sera pas seule sur scène, puisque vont l’accompagner ses amis Sergio Mendoza (membre du groupe Caléxico de Tucson, en Arizona) et son ensemble actuel, l’Orkesta. À l’affiche du blues, du boléro, des rancheras et des cumbias.

Au programme aussi, Angélique Kidjo. La diva béninoise fera l’ouverture le 26 juillet. Le vendredi 27, place à une étonnante rencontre entre La Havane et Kingston, mais aussi au Soul Jazz Orchestra.

Le samedi 28, le Plaza Francia Orchestra prendra le relais de Amparo Sánchez et ses invités. Enfin, le dimanche 29 juillet, la clôture sera assurée par Joe Bataan et le groupe Setenta, ainsi que par le mythique New York Salsa All Stars qui rendra hommage à Celia Cruz, 20 ans après sa venue à Vic.

A Vic, le son latino va se retrouver en majesté en juillet prochain. Oui, il va falloir attendre juillet…

Informations sur le site internet

https://www.youtube.com/watch?v=ffsv5I6l1kQ

https://youtu.be/mqew3GMoXZI

Photos : site et réseaux sociaux du festival

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