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Domolandes et Odéys mettent la construction au vert

A Saint-Geours-de-Maremne, le technopôle et le cluster organisent une journée dédiée à l’économie circulaire et au réemploi dans le secteur du bâtiment…
DOMOLANDES 2
Le jeudi 12 décembre, de 9h à 16h, Domolandes et Odéys proposeront des débats et des témoignages avec le collectif Cancan, le syndicat mixte Bil Ta Garbi, les associations Api’up et IDRE et les entreprises Néolithe et Materr’up.

« En présentant témoignages et retours d’expériences, en échangeant autour des outils et méthodes disponibles, en débattant sur les bonnes pratiques, cette conférence a pour objectifs de faciliter les rencontres entre acteurs concernés, de favoriser l’émergence de projets conduisant à une valorisation maximale des déchets et de soutenir les démarches exemplaires de recyclage ou de réemploi de matériaux de construction par des architectes, entreprises ou fabricants néo-aquitains », explique le technopôle landais, qui reviendra naturellement sur l’apport de la modélisation 3D, son grand cheval de bataille.

Une journée de témoignages bien bâtie…

De 9h à 16h se succèderont sur place des intervenants d’horizons variés, mais tous engagés dans d’intéressantes démarches d’économie circulaire. Du côté des institutionnels, on retrouvera bien sûr des représentants de Domolandes et d’Odéys, mais aussi de l’ADEME de Nouvelle-Aquitaine, dont le coordinateur du pôle bâtiment s’exprimera sur les évolutions réglementaires et l’accompagnement des acteurs du secteur, ou encore du syndicat mixte Bil Ta Garbi, qui met en œuvre une démarche de réduction, de valorisation et de traitement des déchets ménagers sur une zone couvrant 211 communes des Pyrénées-Atlantiques et plus de 320.000 habitants.

Le collectif Cancan, qui regroupe une vingtaine d’architectes et intègre artistes et designers autour d’une démarche de création ouverte (en particulier de mobilier urbain et d’aménagements intérieurs), évoquera quant à lui la mise en place d’une filière du réemploi sur la métropole bordelaise, incluant des expériences telles que la récupération de bois de charpente ou de pièces de plancher auprès des démolisseurs en vue de constructions ou reconstructions.

Les associations seront également au rendez-vous, avec l’IDRE (Interprofessionnelle de la déconstruction et du réemploi), qui accompagne et forme à l’intégration de ces sujets en amont et tout au long de la vie des projets du bâtiment, et Api’Up, qui œuvre plus généralement « au développement des activités durables et porteuses d’emplois autour de l’économie circulaire », et qui reviendra sur son initiative d’atelier solidaire de recyclage écoresponsable et de design durable.

Deux belles entreprises du matériau innovant…

Enfin, les entreprises ne seront pas en reste avec deux témoignages de pépites du secteur de la construction. On connaît déjà Materr’up, la start-up fixée sur le technopôle Domolandes, pour sa production de bétons bas carbone à partir de ciment d’argile innovant. Ses dirigeants Mathieu Neuville et Manuel Mercé interviendront ici à propos de leur « béton de site », qui mêle un liant Materr’up à des déblais issus de chantier.

Dans un registre voisin, la journée accueillera Clément Bénassy, l’un des co-fondateurs de l’entreprise parisienne Néolithe, qui transforme les déchets ménagers, industriels et de chantier non-recyclables… en pierre, et plus précisément en granulats destinés à la construction. Une entreprise partie d’un constat aussi simple qu’éclairant : tandis que 360 millions de tonnes de granulats sont utilisées chaque en France dans le secteur de la construction, 30 millions de tonnes de déchets seraient enfouis ou incinérés dans le même laps de temps. Élémentaire, mon cher Watson…

À l’arrivée, voilà une journée qui devrait montrer que dans le monde du BTP (et en dehors), un certain nombre d’acteurs se bougent pour faire changer les choses.

Plus d’informations sur domolandes.fr

Inscriptions : 15 € pour les adhérents Odéys et Domolandes, 25 € pour les personnes extérieures – cliquez ici

 

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