Le téléphérique urbain sud (TUS), piloté par Tisséo, s’étendra sur trois kilomètres pour autant de stations : Université Paul-Sabatier, Rangueil et l’Oncopole.
Il survolera la Garonne jusqu’à 70 m de haut, et franchira allègrement 100 m de dénivelé. On ne devrait pas excéder les 10 minutes pour le parcours total.
Chacune des 15 cabines, dont le design sera signé par Pininfarina (designer notamment de Ferrari), pourra accueillir 35 passagers, la moitié assis.
Un départ sera organisé toutes les 1 minute 30 aux heures de pointe. Bien entendu, les cabines seront accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Le téléphérique sera doté du système 3S (tri-câbles) de Poma, une société basée à Boreppe en Isère, leader mondial de ce mode de transport. Cette technique a notamment l’avantage d’assurer une excellente résistance en cas de tempête.
Le TUS pourra ainsi fonctionner avec des vents soufflant jusqu’à 108 km/h. Ce qui lui permettre d’affronter sans problème le Mistral toulousain.
Autre bonne nouvelle, le TUS s’annonce économe en maintenance mais aussi en énergie : il est annoncé comme 30 fois moins polluant que la voiture.
Chez Tisséo, on espère une fréquentation de l’ordre de 7.000 passagers par jour. Plus tard, si l’essai est transformé, comme on dit dans le coin, le téléphérique pourra bien envisager un tracé vers Montaudran et Basso Cambo, histoire de passer à 15.000 personnes par jour.
Coût du projet : 54,6 millions d’euros. Le téléphérique, apparemment le transport urbain du futur. Un téléphérique qui rime avec féerique.
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