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1500 COUPS DE POUCEAtelier Collection redonne vie aux belles anglaises

Installé sur la dynamique ZA seignossaise de Laubian, l’atelier de Jacques Fresson achète, vend, restaure et entretient les voitures de collection. Visite guidée !
1500 COUPS DE POUCE – Atelier Collection redonne vie aux belles anglaises
Triumph, Austin-Healey, Jaguar : lancé il y a un peu plus d’un an, l’Atelier Collection est spécialisé dans les belles anciennes de marques anglaises. Mais on peut toujours y amener sa Porsche ou sa Corvette…

Jacques Fresson n’a que 26 ans, mais déjà pas mal de kilomètres au compteur. Originaire de Metz, et titulaire d’un CAP de mécanique, il s’est d’abord formé en alternance chez Francis Maillet Compétition (école de conduite/pilotage et gestionnaire messin de circuit automobile), avec pour se faire la main « une cinquantaine de voitures en maintenance, essentiellement de marque Renault ».
 
Une première expérience atypique qui le familiarise avec la vie de circuit (il passe notamment par Spa, Nogaro, etc.) et les voitures de sport. Après son CAP, il passe par le CNVA (Conservatoire National des Véhicules Anciens), où il est le plus jeune de sa promotion. Il s’y spécialise dans la restauration mécanique des voitures de collection. L’idée de se faire entrepreneur lui trotte déjà dans la tête.
 
Pendant 6 ans, le mécano fait ensuite ses armes chez Departement Classic (vente, restauration et gestion de collection de véhicules anciens), dans les Yvelines, où il affine sa connaissance des belles anglaises des années 50 à 70. La société grandit : Dominique Chapatte la met même à l’honneur dans l’émission Turbo. « Je me suis finalement senti assez serein pour lancer ma propre activité », résume Jacques.
 
Habitué des Landes depuis l’enfance, il y pose ses valises en 2021 et met un an à trouver un local adapté à un prix abordable (125 m2 au sol sur la ZA de Laubian), à Seignosse. L’Atelier Collection est officiellement lancé fin 2022. Implantation logique en terre d’élégance automobile !

Voyage dans le temps

Triumph, MG, Austin-Healey, Jaguar : de nombreux petits bijoux produits outre-Manche passent entre les mains expertes de Jacques. Mais d’ailleurs, pourquoi les anglaises et pas… les américaines ?
 
« Si je devais résumer en un mot… La noblesse. Les amateurs répètent souvent que si les américaines sont conçues au mètre, les anglaises le sont au millimètre. Les boiseries, le vrai cuir de bonne qualité, les lignes moins agressives… Les anglaises ont tout ! »
 
Marché de niche, mais marché bien réel, même si le développement d’une telle affaire nécessite d’importants investissements : « Au lieu de me verser en salaire le bénéfice de la première année, j’ai investi dans du matériel », explique Jacques. L’atelier est notamment équipé d’une cabine de « vapour blasting » (hydro-sablage vapeur) dernier cri pour le nettoyage de pièces. Le résultat est bluffant.
 
Les clients de l’atelier lui confient d’abord leurs véhicules pour de la maintenance ou des projets de restauration. « Ces projets peuvent aller de 60.000 à plus de 100.000 euros : il faut bien sûr que le véhicule ait une valeur sentimentale pour son propriétaire ». Ou bien qu’il affiche une belle cote…
 
Sur le pont, on remarque ainsi une belle Jaguar Type e (série 3) de 1970, que son propriétaire détient depuis plus d’un demi-siècle… On ne lâche pas facilement « la voiture la plus belle au monde » (on cite M. Ferrari) ! Bref, les belles anciennes sont une affaire de passionnés : « Certains clients font une heure de route pour venir », illustre le mécanicien.

En complément de cette activité principale, Jacques achète, prépare et revend aussi des véhicules. En septembre, il est revenu des États-Unis avec trois belles anglaises, dont une magnifique Austin-Healey 3.000 (rouge et noire) de 1967, au ronron incomparable.
 
« Les premières ont été produites en 1959, et 80% de la production est partie outre-Atlantique », précise Jacques, qui a aussi rapporté de ce dernier périple une Triumph TR3 blanche, un modèle iconique de la fin des années 50. On l’aura compris : les véhicules qui passent par cet atelier hors du commun font aussi bien voyager dans l’espace… que dans le temps.

COUP DE POUCE
 
Quand on demande à Jacques Fresson ce qui lui manquerait pour que tout roule parfaitement, il nous répond du tac au tac : « De l’espace ! À la base, je cherchais deux fois plus grand. Avec une activité comme celle-ci, c’est très vite rempli ». Si les experts en mètres carrés ont des idées/propositions à lui soumettre, elles seront les bienvenues.
 
Bien entendu, les propriétaires et/ou acheteurs de véhicules anciens peuvent aller consulter Jacques, qui saura les conseiller et orienter. Et pas que sur les anglaises : exemple parmi d’autres, il a récemment retapé et vendu une Porsche 911 de 1986.
 
De même, l’Atelier Collection pourra éventuellement dénicher des véhicules pour les projets de type événement, tournage, etc. Renseignez-vous !
 
Informations et contact sur le site internet d’Atelier Collection

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