Ils sont 1370 à être engagés sur leur territoire, via la Sodiaal, la première coopérative laitière française appartenant à ses producteurs. L’objectif direct est de pouvoir répondre au besoin du consommateur tout en assurant une réponse positive à la demande croissante d’une alimentation en circuit court.
L’initiative est partie d’une enquête auprès des habitants de la région (Pau et Toulouse) concernant leurs attentes vis-à-vis des produits régionaux. Il s’agissait aussi de comprendre les habitudes et usages de ces produits laitiers. Un test quantitatif et un test qualitatif ont été menés auprès des consommateurs, afin de comprendre leur intérêt et leur engouement pour cette marque.
L’investissement dans ce projet va au-delà du financier : les éleveurs engagés bénéficient d’une formation à rencontrer du public, avec notamment des opérations portes ouvertes dans leurs fermes. Des occasions de rencontrer des clients, des écoles, des lycées... et de capter l’intérêt des habitants de la région.
« Ce rapprochement avec les consommateurs locaux permet de renforcer le lien social qui les rattache tous ensemble à un même territoire. Lorsque le consommateur reconnaît l’origine du produit et les pratiques agricoles qui lui sont associées, il comprend mieux le besoin de valoriser le travail des éleveurs locaux et le rôle essentiel qu’ils ont dans l’alimentation du quotidien ».
« Faire venir du lait produit à des centaines de kilomètres à grands coups de gasoil, c’est une aberration », précise Jean-Luc Persais, directeur du site Sodiaal à Lons, dans l’agglomération paloise. « D’autant plus que nous avons ici un outil de transformation adapté avec ses 300 salariés et qui fabrique aussi, d’autres produits laitiers ».
L’élevage ovin et bovin est situé dans le Sud-Ouest et la production se fait sur ce territoire. « Il est important pour toute la filière de commercialiser directement un produit dans sa zone de production. La marque a déployé 4 produits phares : une brique de lait de vache de 1 litre, et 3 fromages au rayon libre-service (Ossau-Iraty, Bethmale et Tomme de vache). Les produits de la marque sont disponibles en grande surface dans tout le Sud-Ouest.
COUP DE POUCE
Pour encourager Les Éleveurs du Sud-Ouest, devenez un « consom-acteur » qui achète et soutient son territoire : une manière de devenir un acteur majeur dans la pérennité et la continuité du métier d’éleveur dans le Sud-Ouest.
En achetant leurs produits, vous participez à la cagnotte commune régionale mise en place : pour chaque achat fait, le montant collecté aura vocation à alimenter un fond commun. Il a été fixé à 5 centimes par litre de lait vendu et par kilo de fromage vendu.
Les producteurs engagés pour la marque, ceux qui s’investissent dans l’animation sur le terrain, dans la commercialisation, dans la communication, sont directement bénéficiaires de cette cagnotte commune.
Ce fond leur permettra d’investir sur la ferme pour des projets liés à leur bien-être (formation, remplacement…), le bien-être de leurs animaux (gestion de la température, de l’abreuvement, l’aménagement des bâtiments…) ou à la préservation de l’environnement (préservation de la biodiversité, économies d’énergies et d’eau…).
« Cela peut être des journées de remplacement, de l’outillage pour le bien-être des animaux (brumisateurs, brosses à vaches) ou la qualité des produits comme des pré-refroidisseurs, qui font baisser plus vite la température du lait, font dépenser moins d’énergie », détaille Olivier Beaufils, qui élève à Sabaillan (65), un cheptel de 90 vaches sur une centaine d’hectares de prairies, soit 700 tonnes de lait par an.
Informations sur le site des Éleveurs du Sud-Ouest
Vous pouvez aussi envoyer des messages d’encouragement sur la page Facebook des Éleveurs du Sud-Ouest
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