Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le

Au Pays Basque, l'association redonne vie au mobilier professionnel

Depuis bientôt 20 ans, AIMA récupère et recycle du mobilier en bon état. Des convois sont envoyés partout dans le monde.
Des bénévoles de l'association AIMA posent pour une photo de groupe.
Pour l'aider dans ses missions, la Communauté Pays Basque accompagnera AIMA dans l'acquisition d'une imprimante 3D. Cette année s'annonce très importante pour cette association et ses trois recycleries de Came, Salies-de-Béarn et Osserain.

En effet, ce sera l'année des 20 ans de la structure, qui fêtera également son 200e convoi humanitaire. Le tout avec la perspective de s'engager encore un peu plus dans ses missions grâce à l'aide de la Communauté Pays Basque.

Ainsi, dans son objectif d'acquérir une imprimante 3D, la collectivité territoriale débloquera 6.000 euros pour l'association. « On est très heureux d'avoir été récompensés. C'est énorme pour nous, et cela va vraiment nous aider », commence Sigrid Dumaz, présidente de l'association.

« Aujourd'hui, dès que l'on récupère du mobilier à réparer, nous devons aller chercher des pièces détachées sur d'autres objets. On est très dépendant de notre stock, finalement. Grâce à cette imprimante, nous allons pouvoir rénover davantage, sans avoir à se poser la question de si l'on a ce qu'il faut ou non pour le faire ».

C'est le site d'Osserain qui sera le bénéficiaire de cet outil. « Nous sommes formés par un partenaire local pour utiliser correctement l'imprimante 3D. Ils sont géniaux. Ils prennent du temps pour nous et ils sont eux aussi investis dans cette mission ».

Ce village pourrait même à l'avenir devenir la plateforme logistique de l'association. « Nous avons envie de construire un hangar. Mais pas juste quelque chose en taule qui nous protégerait de la pluie. Tant qu'à faire, nous avons envie de faire quelque chose qui répond aux problématiques actuelles ».

Ainsi, AIMA s'est notamment rapprochée de la Communauté d'Agglomération Pays Basque et de l'Ademe, pour acquérir suffisamment d'informations pour la réalisation d'une éco-construction industrielle. « Avec 7000 m², nous pourrions y installer un éco-centre pour accueillir des élèves, et sensibiliser sur le réemploi », imagine la présidente. Affaire à suivre donc.

Promouvoir la réutilisation du mobilier professionnel

« Nous recyclons aussi bien du mobilier de particuliers que du mobilier de professionnels. Mais, cette seconde catégorie est encore minoritaire. Et pourtant, elle fourmille de produits... », déplore Sigrid Dumaz. « Il y a du mobilier médical encore utilisable que les établissements jettent. C'est dommage. Alors on les prend et on les envoie là où les gens en ont besoin ».

Ainsi, des convois sont envoyés en Europe de l'Est, en Afrique, et des développements sont prévus jusqu'en Asie. « On travaille beaucoup dans l'humanitaire. Mais pas seulement. Nous avons créé cette année AIMA Autonomie pour venir en aide aux Français qui sont dans le besoin ».

Pour la directrice, c'est une mission importante. « Il faut que l'on réponde aux besoins des gens. Qu'ils soient en France ou ailleurs. L'idée ce n'est pas de se débarrasser du matériel, mais de lui trouver une utilité. Certains lits sont jetés après quelques mois d'utilisation alors qu'ils ont une durée de vie de plusieurs années... », conclut-elle.

Aujourd'hui, c'est une trentaine de personnes qui travaillent pour cette association. Trente personnes partageant des valeurs communes, et cherchant à accomplir une seule et même mission. Alors si vous aussi, que vous soyez un particulier ou un professionnel, vous vous sentez concerné par cette mission, nous vous invitons à vous rapprocher de l'association AIMA.

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi