"On passe en Espagne ?" - "D'accord, mais plutôt par le Somport ou par le tunnel d'Aragnouet ?" Qui n'a pas, un jour, prononcé cette échange de phrases sibyllines pour tout habitant de la frontière pyrénéenne ?
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Et si le Somport comptabilise 1.200 véhicules par jour avec de sacrés aménagements à disposition, au tunnel d'Aragnouet-Bielsa, on en est tout de même, en été, entre 1.000 et 2.000 véhicules/jour.
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Une conscience d'aménagement qui n'avait pas échappé à Michel Pélieu, président du Conseil général des Hautes-Pyrénées et du Consortium, en ayant fait une priorité de son mandat. Ce qu'il veut mettre en oeuvre ? Une bidirectionnalité élargie.
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Car tous les travaux ont été menés jusqu'en 2013, veillant à assurer la modernité et la sécurité de cet axe primordial, le tout pour un montant de 21 millions d'euros. Et la bidirectionnalité, à force de tergiversations et de lenteurs de signatures de part et d'autre, a finalement été entérinée.
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Mais c'est loin d'être suffisant. Michel Pélieu veut aujourd'hui davantage, et qu'elle évolue. Car cet été, on a pu voir des camping-cars considérés comme des véhicules lourds et entraînant ipso facto la circulation alternée. Le tunnel doit aujourd'hui fonctionner à plein, ne plus être un outil limitatif, voire répulsif si on y perd trop de temps.
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Et s'il faut être terre à terre pour se faire comprendre, utilisons un exemple concret : les Espagnols adorent venir skier chez nous. Mais s'ils doivent attendre une demi-heure pour traverser le tunnel, sûr qu'ils vont râler. Voire faire demi-tour.
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Exemple déclinable à bien d'autres situations concrètes. Donc, la nécessité fait loi. Non ? Il n'y a plus qu'à...
http://www.bielsa-aragnouet.org
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