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Ciel, la Befana !

La sorcière au grand cœur issue de la vieille tradition italienne est de retour sur le parvis de la cathédrale d’Auch le 6 janvier prochain. Bonbons ou charbon ?
L'ombre de la Befana sur son balai sur la façade de la cathédrale d'Auch aux couleurs de l'ItalieDR
Grâce à l’association des Amis Italo-gascons, le Gers compte un nouveau rendez-vous festif qui n’est pas sans déplaire aux petits et aux grands. L’an dernier, ils étaient plus de 2 500 à se presser devant la cathédrale auscitaine pour l’apercevoir à califourchon sur son balai, avant la distribution de bonbons pour les uns, de charbon pour les autres.

Mais qui est donc cette Befana, personnage très populaire en Italie au moment de l’Epiphanie, que les Gersois sont de plus en plus nombreux à attendre et venir saluer depuis que l’association Les Amis Italo-gascons leur a présentée ?

La légende raconte que les Rois Mages, alors en route pour offrir des présents à l’enfant Jésus, s’arrêtèrent pour demander leur chemin à une vieille femme nommée Befana, et l’invitèrent ensuite se joindre à eux. Elle refusa tout net et les laissa repartir, avant d’être prise de remords. Voulant alors les rejoindre, elle remplit un panier de gâteaux, fruits secs et gourmandises, et partit à leur recherche, sans succès. Elle décida alors de distribuer ses friandises aux enfants qu’elle croisait.

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La tradition veut désormais qu’elle apporte des bonbons aux plus sages, et du charbon – qui n’est autre qu’un bonbon noir que les enfants adorent – à ceux qui l’auraient été un peu moins. Elle permet ainsi de clôturer les fêtes de fin d’année en abordant la nouvelle dans la joie et la bonne humeur, en se manifestant au cours d’un spectacle.

À Auch, des chansons enfantines italiennes seront proposées le samedi 6 janvier dès 17 heures au théâtre, avant la projection d’un court-métrage sur l’histoire de la Befana avec animation musicale. La sorcière bienveillante attendra la tombée de la nuit et l’illumination de la cathédrale aux couleurs de l’Italie pour apparaître en haut des tours, avant de s’élancer sur son balai – et grâce au concours du club Spélé’Auch ! – pour la distribution de sucreries une fois en sécurité sur la terre ferme.

La soirée se terminera autour du Pignarûl, grand feu de joie, qui donnera forcément envie de danser la Tarentelle…

Buon anno a tutti !

Marielle Fourcade

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