Il faut dire que le big événement imaginé par Sébastien Farran s’était avéré déficitaire (1 million d’euros de pertes lors de la dernière édition), et qu’il convenait de le repositionner. La date, tout d’abord : du 20 au 22 juillet.
Le lieu ensuite : la Cité de l’Océan + un village gratuit, vers la plage de la Milady. Les organisateurs enfin : l’agence Super (qui œuvre sur le Pitchfork Music Festival à Paris la Villette et sur Cabourg Mon Amour), l’Atalab et le collectif des Editions indépendantes, comprenant Les Inrocks et Radio Nova.
Côté scène, la voilure est également réduite. Moins de noms clinquants ou de vedettes internationales, mais du carré, du bordé, du rassurant, en mode rock, pop et électro.
Tels les 14 noms déjà révélés (sur une quarantaine en prévision), comprenant Etienne Daho, qui on l’espère a récupéré sa voix, la révélation Juliette Armanet et le groupe versaillais de rock Phoenix, méconnu en France quoique tournant depuis vingt ans et ayant vendu plus de 300.000 albums aux States.
Les autres sont à découvrir : Cigarette After Sex, Lomepal, The Black Madonna, L’Impératrice Angèle, Agar Agar, Caballero & JeanJass, Yellow Days, Malick Djoudi et Kepa.
La volonté de la municipalité serait d’enraciner ce nouveau festival dans la culture basque et la thématique de l’Océan, ce qui n’est pas évident à la lecture des premiers élus, mais devrait être affiné dans les temps à venir. L’écueil à éviter étant le mélange des genres : la furie du rock ou de l’électro se mariant mal avec les prêchi-prêcha intellectualo-culturels. En été, ce sont les touristes qui forment les gros bataillons des festivals, pas les locaux…
Pour commander (le pass trois jours est fixé à 93 euros, mais son prix est progressif), c’est ici.
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