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BONNE NOUVELLEOuverture de l’Institut du sein Pyrénées-Bigorre à Tarbes

Cet établissement, basé sur le site de la Polyclinique de l’Ormeau, propose aux patientes suivies en cancérologie une offre de soins complète et pluridisciplinaire.
BONNE NOUVELLE - Ouverture de l’Institut du sein Pyrénées-Bigorre à Tarbes
L’Institut du Sein Pyrénées-Bigorre a pour objectif de devenir un centre d'expertise dans la prise en charge du cancer, offrant un accompagnement personnalisé et de proximité à chaque patiente des Hautes-Pyrénées, grâce au travail d’une infirmière coordinatrice de parcours.

L’accompagnement est articulé autour de plusieurs pôles. A commencer par la prévention et le dépistage avec des examens de mammographie et des consultations oncogénétique en fonction du profil de la patiente. Puis, le diagnostic et la réunion de concertation pluridisciplinaire avec des consultations de chirurgie, des examens nécessaires en fonction des premiers résultats et des bilans d’extension, mais aussi la remise du programme personnalisé de soins pour les femmes qui démarrent leur protocole de traitement.
 
Cet accompagnement est complété par la consultation d’annonce, l’évaluation des fragilités et des besoins en soins de support, la préparation de la patiente à son traitement lors d’une hospitalisation de jour pluridisciplinaire (médecin, coordonnateur, diététicien, infirmier, psychologue, kinésithérapeute), l’accès aux soins de support au sein de l’établissement et avec des associations partenaires comme la Ligue contre le cancer.
 
L’Institut permet aussi le traitement coordonné du cancer avec la chirurgie carcinologique, la consultation d’oncologie médicale et/ou la consultation d’oncoradiothérapie, les séances de chimiothérapie et/ou radiothérapie, l’hospitalisation en service d’oncologie et la coordination avec l’Hospitalisation à Domicile (HAD).

Quant au suivi post-traitement, il est assuré avec les consultations par l’équipe médicale (chirurgien, oncologue, radiothérapeute), la mise en place de l’onco réhabilitation suite au traitement, lors d’une hospitalisation de jour pluridisciplinaire et enfin l’évaluation des besoins en soins de support de l’après cancer, suivi personnalisé et accompagnement à long terme. 

Olivier Savart, directeur de la Polyclinique de l’Ormeau, s’est dit « fier de pouvoir accompagner la création de l’Institut du sein Pyrénées-Bigorre, en collaboration avec les médecins libéraux de notre établissement et l’Agence régionale de santé d’Occitanie. Grâce à l’institut, nous avons pour objectif d’améliorer la prévention, le dépistage et le traitement du cancer du sein, tout en garantissant une qualité de soins optimale et de proximité pour les patientes des Hautes-Pyrénées. »

Une équipe pluridisciplinaire au bénéfice des patientes

L’Institut réunit une équipe médicale et paramédicale complète autour de chaque patiente : chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, radiologues sénologues, anesthésistes, psychologues, diététiciennes, kinésithérapeutes, etc.
 
Une infirmière coordinatrice de parcours accompagne chacune d’elle de manière personnalisée et assure le lien entre la clinique, la ville et les associations locales.
 
La coordination des équipes pluridisciplinaires est un axe fort de l’institut qui a pour objectif de renforcer le réseau clinique/ville avec la mise en place d’échanges réguliers avec les professionnels de santé libéraux pour le suivi des patientes. L’Institut souhaite aussi continuer à développer des relations étroites avec les différents acteurs du territoire : ARS, CPAM, Ligue contre le cancer, CPTS des Hautes-Pyrénées, et l’association des Instituts du sein en France.

Le cancer du sein, un enjeu de santé publique

64.000 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés chaque année en France. C’est pourquoi le dépistage régulier du cancer du sein est un "geste barrière" important pour détecter la maladie et augmenter les chances de guérison. Détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri 9 fois sur 10.
 
À travers l’ouverture de l’Institut du Sein Pyrénées-Bigorre, la Polyclinique de l’Ormeau souhaite rappeler l’importance du dépistage précoce. Avec 99 % de survie à 5 ans lorsque la maladie est détectée tôt, contre seulement 26% à un stade tardif, la mammographie reste un examen essentiel, même en l’absence de symptômes.
 
Le cancer du sein est aujourd’hui le cancer le plus fréquent et la première cause de décès chez la femme (12.000 par an). 1 femme sur 8 est concernée au cours de sa vie

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