Non sans fierté d’ailleurs, car cette fusée embarquait Pléiades-Neo, constellation développée par Airbus Defense and Space, composée de quatre satellites d’observation de la Terre en très haute résolution.
Et il se trouve justement que, pour chacun d’eux, la structure, les miroirs et les supports de détecteurs de l’instrument optique en carbure de silicium (SiC) ont été fournis par Mersen, expert mondial des spécialités électriques et des matériaux avancés.
Le carbure de silicium a cette particularité d’être une céramique légère, robuste, stable, peu sensible aux variations de températures, offrant donc à l’industrie spatiale une stabilité thermo-élastique hors pair.
Si ce télescope est le 21e tout SiC que Mersen envoie dans l’espace, ce projet, porté par les équipes depuis 2016, vient concrétiser une nouvelle fois tout le savoir-faire et l’excellence de l’entreprise, qui a su faire preuve d’adaptation en fonction d’un calendrier intensif.
« Je tiens à remercier Airbus Defence and Space pour sa confiance renouvelée depuis plus de 20 ans. Je félicite également les équipes de Mersen Boostec dont l’expertise inégalée est une nouvelle fois reconnue. Elles ont aussi su faire preuve d’une grande réactivité pour répondre aux contraintes de calendrier particulièrement exigeantes » a déclaré Luc Themelin, directeur général de Mersen.
Il faudra maintenant patienter encore un peu pour que le satellite renvoie ses premières images de notre Planète Bleue. Avec une résolution au sol de trente centimètres, couvrant quotidiennement deux millions de km², ajoutée à des performances accrues et une plus grande réactivité, elles devraient être d’une précision exceptionnelle à très haute résolution.
De quoi redonner des ailes après les aléas d’une année 2020 plutôt morose pour le secteur spatial…
Informations sur le site internet, cliquez ici
Photos : Mersen
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire