Élise Garrigues a, depuis qu'elle s'est lancée dans l’aventure entrepreneuriale, toujours apprécié l'échange entre professionnels, le principe de co-développement, etc. « J'ai fondé Lumoeb en 2019. L'année suivante, j'intégrais la SCIC (Coopérative d’activités et d’emploi) de Pau pour développer mon activité. Et j'ai adoré les relations qui se sont ainsi créées. J'ai souhaité retrouver ça en 2021 en quittant la SCIC. C'est alors que j'ai découvert le réseau Bouge ta Boîte, et que j'ai constaté qu'il n'y avait pas d’entité à Pau ».
A ce moment-là, seul un cercle existait à Bayonne. « Je suis entrée en relation avec le réseau national, qui m'a confirmé que je pouvais lancer cette expérience à Pau », explique-t-elle.
Grâce à son réseau, Elise a rapidement rassemblé une poignée de dirigeantes, puis étendu le groupe. « L'été dernier, nous avons démarré à 5. A la rentrée, nous étions 13 ». Suffisamment pour lancer un cercle officiel, puisque le réseau demande qu’il y ait un minimum de 12 cheffes d'entreprises impliquées.
"Chacune a des besoins différents"
Nombreuses sont les raisons qui poussent les entrepreneuses à rejoindre cette démarche 100% féminine. « Certaines ont besoin d'étoffer leur carnet d'adresses, d'autres sont là pour accélérer la progression de leur chiffre d'affaires, d'autres encore sont présentes pour le côté social et collectif. Chacune a des besoins différents, mais le concept central c'est de ne pas être seule. Être indépendante, mais pas seule ».
Selon Élise Garrigues, la majorité des 13 femmes présentes dans le cercle palois est en situation de reconversion professionnelle ; elles deviennent cheffes là où avant elles étaient salariées. « C'est un autre critère d'entrée. Il ne faut pas être salarié, mais bien dirigeante », insiste-t-elle. Pour intégrer un cercle, il faut également que le métier que l'on représente ne soit pas déjà présent dans le groupe.
Quant à l'adhésion, elle est de 500 euros la première année. « C'est un investissement. Mais d'une part, c'est bien moins cher que dans d'autres réseaux [certains se positionnent jusqu'à plus du double - NDLR.]. D'autre part, les retours sont significatifs : près de 55% du chiffre d'affaires des bougeuses (les membres du cercle) est réalisé grâce au réseau ».
Lancé récemment, le cercle de Pau vise le plafond de 25 membres. « Plus nous serons de femmes, plus nous pourrons échanger et progresser ensemble. Nous cherchons des cheffes d'entreprises dans les secteurs du bien-être, de l'artisanat, des réseaux sociaux, de l'architecture, de la photographie, de la restauration, de l'intérim, des services à la personne, de l'événementiel, du développement web, etc. »
« Comme il n'y a aucune hiérarchie, les décisions sont prises à l’unanimité. Cela permet à chacune de s'y retrouver, et d'être en adéquation avec nos valeurs que sont la bienveillance, le partage, l'échange, la solidarité, la complémentarité, la diversité, et bien sûr le boost de l'entrepreneuriat féminin ! », conclut Élise Garrigues.
Cet objectif de 25 membres est tout à fait réalisable. Le cercle de Bayonne avait montré la voie, même si, depuis, la crise sanitaire lui a fait perdre une dizaine de dirigeantes. Mais, un second cercle va voir le jour sur le même secteur. Une preuve de l’efficacité de la démarche, et de la demande que peuvent avoir ces entrepreneuses pour étoffer leur réseau et leurs relations.
Pour plus d'informations sur le fonctionnement du réseau, nous vous invitons à lire notre article sur Bouge ta Boîte Bayonne-Anglet, ou à vous rendre sur le site internet de Bouge ta Boîte.
Pour le cercle de Pau : c.laulhe@meilleurtaux.com ou 06 70 50 28 70.
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