Naturellement, vous avez faim. Que diriez-vous en entrée d’une omelette de morue, ou une morue grillée à la plancha, ou encore des joues de merlu (kokotxak), accompagnées de piments doux grillés.
En plat principal : un steak ou une côte de bœuf (txuleta) – attention, il s’agit plutôt de ce côté de la frontière de vache, ce qui n’a pas la même saveur - cuite à la braise ou du merlu grillé.
En dessert un fromage de brebis, souvent d’Idiazabal, accompagné de noix et de pâte de coing, de gâteau basque. Plus un café, un digestif type manzana ou patxaran, et l’addition svp (une trentaine d’euros en moyenne).
La tradition du cigare s’est vue brutalement interrompue par des mesures sanitaires que nous n’avons pas à commenter ici.
Au fait, il fait soif ici. Pour une fois, renoncez à votre verre d’Ogeu ou de picrate local. Au Pays basque, dans les cidreries, on boit… du cidre !
Mais attention, pas en bouteille, servi par d’accortes soubrettes. Au tonneau, comme tout le monde ! Faites la queue, direction les énormes barriques.
C’est maintenant votre tour : l’aubergiste qui vient de crier « Txotx ! » ouvre d’un geste sûr un petit trou, situé à hauteur d’homme et naturellement un jet mince jaillit du tonneau. À vous de l’attraper au vol, le plus loin possible, sans trop vous dégueulasser au passage.
Et renouvelez la délicate opération autant de fois que vous le voulez, si vous ne prenez pas le volant en sortant, car le titrage en alcool frise les 6%.
Sympa ? Oui. Bon ? Oui. Convivial ? Oh que oui. Et vous avez jusqu’au mois de mai pour en profiter.
Alors, Txotx !
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