Ce projet de regroupement a été notifié à l’Autorité de la concurrence le 2 mai dernier, et va entrer dans la phase 2 d’examen pour s’assurer de la conformité avec les règles en vigueur, aussi bien en amont qu’en aval.
Avec 11.500 agriculteurs (6.500 pour Euralis et 5.000 pour Maïsadour), la nouvelle entité pèsera particulièrement au niveau de la collecte d’animaux et de l’abattage. Les deux géants produisent 13 millions de canards gras chaque année, ce qui représente 45% du volume français. Ils possèdent 4 marques majeures : Delpeyrat et Comtesse du Barry (Maïsadour), Rougié et Maison Montfort (Euralis).
Avec le groupe coopératif basque et sa filiale, Labeyrie Fine Foods, ils ont permis à cette filière foie gras de quadrupler sa production depuis le début des années 1990.
L’enjeu de ce regroupement est de relever les défis de la transformation et de revalorisation, ainsi que de peser plus lourd face à la grande distribution. Il s’agit également de renforcer cette filière lourdement frappée par les différentes crises aviaires et d’apporter des réponses solides pour l’avenir.
L'activité canard des deux coopératives emploie environ 2.000 personnes, notamment à Maubourguet, dans les Haute Pyrénées (Euralis), et à Saint-Pierre du Mont près de Mont de Marsan (Maïsadour).
Des investisseurs liés au monde agricole pourraient participer au tour de table, notamment Unigrains et le Crédit Agricole.
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