Les autorités ont constaté l’inefficacité des dispositions prises depuis décembre pour tenter de stopper la propagation du virus H5N1 qui a touché plus de 200 exploitations. Y compris des élevages qui avaient largement investi au niveau de la biosécurité.
Une enquête épidémiologique est en cours pour mieux comprendre la situation sanitaire et les modes de transmission du virus. En attendant, dans les trois prochaines semaines, ce sont donc 2,5 millions de volailles qui vont être euthanasiées, dont 900.000 palmipèdes.
Plusieurs abattoirs vont être mobilisés pour aller le plus vite possible : à Saint-Sever, Pontonx-sur-l’Adour, Gibret, Montaut et Hagetmau. La liste des communes concernées sera donnée dans les prochaines heures.
C’est une nouvelle catastrophe pour la filière déjà très lourdement touchée à trois reprises, en 2015-2016, puis en 2016-2017 et l’année dernière : 3,5 millions de canards avaient alors été abattus dans la région, à nouveau.
Pour rappel, en 2017, la deuxième crise aviaire avait généré une perte de 4,5 millions de canards, dans la région. En tout, 2.000 éleveurs avaient été touchés dans le Sud-Ouest et la perte avait été évaluée à 350 millions d’euros.
Les conséquences se répercutent sur toute la filière, et il faut compter au minimum 4 mois entre le retour des canetons dans les élevages et l’arrivée des produits sur les étals : foie gras, confits, magrets…
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