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1500 COUPS DE POUCE« Casse-Bonbon » veut passer du virtuel au réel

Chloé est une jeune bayonnaise pleine de passion pour son métier de chocolatière. Majoritairement présente sur internet pour le moment, elle souhaite développer des points de vente fixes dans les Landes et le Pays basque.
Les P'tits Crocs de Chloé
Pour l'heure, elle travaille à développer son activité auprès des comités d'entreprises ou dans tous types d'événements professionnels ou privés.

Chloé Dauty est une jeune femme pleine de talent et dont le métier est sa passion. Issue d'une famille de pâtissiers, elle a tout naturellement décidé de mettre, non pas le doigt mais la main dans l'engrenage, pour confectionner des chocolats et autres confiseries. Aujourd'hui présente en ligne, est venu le temps pour Chloé de passer à la prochaine étape, à savoir exposer ses produits dans différents points de vente dans les Landes et le Pays basque. Rencontre avec une passionnée de la fève de cacao.

Chloé Dauty, fondatrice de Casse Bonbon
Casse Bonbon DR

Presselib : Parlez-nous de vous...

Chloé Dauty : Je m'appelle Chloé et je fabrique artisanalement des chocolats et des confiseries que je vends en ligne. Depuis petite j'ai été bercé dans le milieu de la pâtisserie, de la boulangerie et de la gastronomie en général. Ma grand mère maternelle et mon grand oncle avaient une pâtisserie en Algérie. A leur arrivée en France mon grand oncle a continué dans le métier et en a ouvert une.

Depuis l'âge de sept ans je savais déjà que je voulais être pâtissière. Je m'en suis donc donnée les moyens coûte que coûte pour y arriver. J'ai été fortement poussée et soutenue par mes proches pour ouvrir mon entreprise qui fonctionne depuis décembre 2022 maintenant. Le démarrage en plein Noël n'a pas été simple. La période de Pâques 2023 a été soutenue en travail, car j'ai pu tenir un stand pendant une semaine aux Galeries Lafayette de Biarritz pour cette occasion.

P.L : Quel a été votre parcours pour en arriver là ?

C.D : J'ai commencé par un Baccalauréat Professionnel Alimentation (Boulangerie/Pâtisserie) en 3 ans au Lycée Lautréamont à Tarbes. Au bout de 2 ans, j'ai passé mon CAP en Pâtisserie. Puis la troisième année, le Bac dans les deux spécialités. Un an et demi après j'ai fait mon CAP Chocolatier/Confiseur au CFA de Bayonne en un an. En suivant j'ai effectué mon BTM Chocolatier/Confiseur en 2 ans, à l'ESM de Muret à coté de Toulouse. C'est là que j'ai le plus appris sur mon métier.

Les pâtes de fruit de Chloé Dauty
Casse Bonbon DR

P.L : Pourquoi s'être spécialisé dans l'univers du chocolat ?

C.D : Le chocolat est un univers dans lequel je suis tombée par hasard. C'est lors de mes stages de pâtisserie que j'ai été amenée à travailler le chocolat. J'ai travaillé chez Maison Favaro à Gaillac (la ville dont je suis native). Jean Pierre Favaro m'a transmis sa passion et son savoir faire du métier. J'ai découvert un tout autre univers qui m'a complètement fasciné et subjugué. Je suis en quelque sorte tombée amoureuse du métier.

Le chocolat est une matière « caméléon ». On peut lui donner n'importe quel aspect, c'est une matière qui se travaille de mille façons différentes, autant pour faire des bonbons, que pour des moulages de Noël ou de Pâques mais aussi pour des pièces artistiques. Et de surcroît, le chocolat fait découvrir de nouveaux arômes et les alliances avec celui ci sont infinies, qu'elles soient sucrées, salées ou épicées.

P.L : Pour vous, qu'est-ce qu'un bon chocolat ?

C.D : Pour moi un bon chocolat, c'est un chocolat qui vous fait voyager. Il est réconfortant, doux et rond. C'est quelque chose qui vous ramène à un souvenir ou qui va vous en créer un. C'est une découverte de plaisir gustatif et olfactif, une découverte de saveurs qui est infinie.

COUP DE POUCE

P.L : Que pourrions-nous, mais aussi nos lecteurs, vous apporter pour vous permettre d'avancer mieux et plus rapidement ?

C.D : J'aurais besoin de trouver plus de point de vente fixe dans le 64 et le 40, de type épiceries ou restaurants. De plus, j'ai l'intention d'organiser des journées dégustation à partir de septembre, dans des épiceries ou des marchés locaux dans le coin pour faire découvrir mes produits. C'est donc un besoin, une présence sur le terrain que je dois développer.

Pour le moment les ventes sont assez aléatoires hors périodes de fêtes, le challenge est surtout là pour ce genre de métier.

P.L : Quelles sont les différentes étapes de fabrication d'un chocolat ?

C.D : Pour une tablette de chocolat noir, je vais tabler* mon chocolat. Pour cela je le fais fondre entre 45°C et 50°C. Je le descend en température entre 28°C et 29°C, puis le remonte entre 31°C et 32°C afin de pouvoir le travailler. Ainsi il sera brillant et se démoulera correctement. Après avoir tablé mon chocolat, je peux remplir mes moules à tablettes et le laisser cristalliser (figer) dans un frigo à 17°C. C'est un frigo spécial avec un taux d'hygrométrie contrôlé pour ne pas altérer le chocolat. Par la suite, je démoule mes tablettes et n'ai plus qu'à les emballer.

*le tablage est un travail du chocolat consistant à lui faire suivre une courbe de température déterminée (selon le chocolat), de façon à ce que le beurre de cacao et le cacao, le sucre et la poudre de lait puissent cristalliser de façon homogène.

Caramels et pâtes à tartiner
Casse Bonbon DR

P.L : Que peut-on retrouver sur votre site internet ?

C.D : On peut y retrouver toutes sortes de produits à base de chocolat. Des tablettes bien sûr, déclinées en neuf sortes. Je propose aussi des pâtes à tartiner, un caramel à la fleur de sel et une pâte à tartiner à la cacahuète avec un praliné à la cacahuète fait maison. Je les vends aussi sous différents formats, en seau de 1 kg ou plus.

Il y a aussi des P'tit Croc qui sont des rochers au chocolat au lait et au riz soufflé, à picorer devant un film, ils ne font pas un pli...

Côté confiseries, elles sont exclusivement élaborées à base de purées de fruits naturelles. Il n'y a aucun colorant et aucun arôme artificiel. Toujours dans le même esprit, je fabrique quatre sortes de guimauves et des pâtes de fruit. Si vous voulez vous mettre l'eau à la bouche, connectez-vous sur mon site.

P.L : Pourquoi « Casse Bonbon » ?

C.D : « Casse Bonbon », parce que je souhaitais changer des noms trop traditionnels du type la bonbonnière, la cabosse ou la caraque. Je cherchais quelque chose qui soit plus dans l'air du temps. Je voulais dynamiser un peu l'image de ce métier qui souvent paraît assez ancienne, parfois pas à la page tout simplement. On est toujours dans des coloris assez sobre et sérieux, je souhaitais ramener un peu de pep's avec mes couleurs et mon nom. Et Casse Bonbon ça reste dans les esprits.

P.L : Outre la vente directe aux particuliers et professionnels, couvrez-vous certains événements ?

C.D : Je suis en train de développer mes produits en formats mini, pour les cadeaux d'invités lors de mariages, communions ou anniversaires. Mais je démarche aussi les hôtels avec des paniers de bienvenue ou des petits déjeuners.

Je propose mes produits pour les comités d'entreprises. Et lors de gros événements comme à Noël et Pâques, je peut confectionner bien évidement des moulages, des truffes et autres bonbons mais en série limitée.

COUP DE POUCE


Afin de toucher le plus de monde possible et ainsi faire connaître la chocolaterie « Casse Bonbon » au grand public, Chloé Dauty mérite des coups de pouce de notre part. Comment ? N’hésitez pas à relayer cet article auprès de vos contacts et via vos réseaux sociaux, afin d'octroyer aux produits de Chloé quelques points de vente. Si vous désirez des douceurs pour vos grands événements, privés ou professionnels, n'hésitez pas à casser les bonbons de Chloé pour qu'elle s'occupe de la partie sucrée de la fête...


Sébastien Soumagnas

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